Le Comité burkinabè de la route et du transport routier (CBRTR) a organisé un panel, le samedi 20 janvier 2024 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), à Ouagadougou. Deux thèmes ont été développés au cours de cette rencontre : la sécurité routière au Burkina Faso et la gestion de l’entretien routier par niveau de service.

La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations bat son plein en Côte d’Ivoire. Les Étalons ont fait un match nul face aux Fennecs d’Algérie (2-2), le 20 janvier 2024. Avant le début du match, plus précisément dans la matinée, un autre combat a été mené. Il s’agit de celui de la sécurité et de l’entretien routier. Le Comité burkinabè de la route et du transport routier (CBRTR) en est l’initiateur.

Des statistiques sur des cas d’accidents ont été présentées aux participants.

Au cours du panel organisé à cet effet, les communicateurs ont abordé les défis liés à la sécurité routière et à la gestion des infrastructures routières, devant un public majoritairement jeune. Les participants ont pu découvrir les statistiques disponibles sur les cas d’accidents au niveau national. Ils ont vu des images souvent choquantes de victimes d’accidents. Ils ont également été sensibilisés à l’importance du port du casque et à la non-utilisation du téléphone pendant la conduite. Globalement, ils ont suivi un cours sur les règles à suivre en circulation.

Des conseils ont été prodigués aux participants.

Concernant la seconde communication, celle relative à la Gestion de l’entretien routier par niveau de service (GENiS), elle a été retenue pour sa pertinence. « Il faut préserver le patrimoine routier burkinabè. Les investissements au niveau de la route sont très coûteux. C’est pourquoi il faut travailler à faire en sorte que les véhicules qui sont sur les routes évitent d’être surchargés. Nous sommes un pays sans façade maritime. La route est un élément extrêmement important pour la facilitation des échanges avec les pays », a justifié le président du CBRTR, Ali Traoré. Il a en outre souligné que la thématique sur la sécurité routière a permis aux participants de savoir qu’il y a une croissance du nombre des accidents au Burkina Faso. Ce qui est plutôt inquiétant, au regard du taux élevé de blessés et de décès.

Ali Traoré a invité les parents à apprendre le civisme routier à leurs enfants dès le bas-âge.

C’est le directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Ganè Kpière Evariste Méda, qui a animé le panel sur la problématique de la sécurité routière. Il a noté trois facteurs d’accidents qui sont : les humains, la route et l’environnement. Les facteurs humains sont ceux qui créent le plus d’accidents. Cela est lié au non-respect du code de la route, a fait savoir le directeur général. Evariste Méda a insisté sur le fait que le port du casque sauve des vies, d’où l’intérêt de le porter.

Le directeur général de l’ONASER pendant sa communication.

Le CBRTR est une association qui rassemble des acteurs publics et privés de la route et du transport routier au pays des hommes intègres. Il est une fusion des comités nationaux de l’Association mondiale de la route (PIARC) et de l’Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (AGEPAR).

SB

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Source: LeFaso.net