Il n’a plus droit de cité parmi les dignitaires de la féodalité au Burkina. Clément Bassolé, après avoir succombé au charme du houblon, est désormais ivre du nectar sucré d’une rose cueillie à Saponé, en octobre 2023. Devant Dieu et devant les hommes, il a promis, ce samedi 13 janvier 2024, amour, fidélité, secours, assistance et respect à cette rose nommée Flora Ouédraogo.

De là où il vient, les mots marchent à l’ombre des actes. De là où il vient, un regard vaut mille mots. De son Mousséo natal où la femme est douceur et équilibre, il a pris le large à la recherche d’une perle. Et c’est à Saponé, que ses yeux se sont posés sur un bouquet. Dans ce bouquet, une fleur retint son cœur. Flora. Une Ouédraogo. Une miss. En bon Gourounsi de Mousséo, il prit le cœur de la jeune femme. Sans trembler. C’était le 21 octobre 2023 devant les anciens. Il y a 84 jours de cela.

Ce samedi 13 janvier 2024, marque un nouveau chapitre dans la vie du jeune couple. Après la séance photo préliminaire du côté de Loumbila, la mariée, rayonnante dans sa robe immaculée et le marié, fier, dans son costume tout noir, ont fait leur entrée sur le coup de 10h dans une salle des fêtes comble, à la mairie de Ouagadougou.


Le maître des lieux, c’est le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté. Après la formule de consentement, l’officier d’État civil a prodigué quelques conseils au couple. « Que votre union soit une union éternelle, un mariage béni avec des enfants bénis. Un bon arbre ne peut produire que de bons fruits. Montrez le bon exemple à l’image de vos parents. Qu’il y ait l’entente parfaite entre vous. Le conflit est normal dans la vie de la communauté mais quand ça intervient, il faut vite l’éteindre. Soyez tolérants. Prenez le temps d’aller rendre visite aux témoins avant même qu’il n’y ait un problème », a-t-il laissé entendre avant que les deux tourtereaux ne se prêtent à la traditionnelle séance de photos avec témoins et parents.

Après la célébration de l’union civile, direction les 1200 logements, au Temple Emmanuel, pour la bénédiction nuptiale. C’est au bras de sa mère que le marié fit son entrée à l’Église suivi de sa dulcinée Flora aux bras de son paternel.


Là, le pasteur officiant, Issa Zagré, a articulé son message autour de l’Évangile selon Saint Mathieu au verset 24 du chapitre 7. Il les a invités à bâtir leur foyer sur du roc. « Cela va vous demander beaucoup d’énergie. Ça prendra peut-être un peu plus de temps mais cela en vaut la peine, car vous avez une vision à long terme. Votre maison va donc résister à toutes les intempéries et vous serez à l’abri. Comment construire avec de bons matériaux et sur une bonne fondation ? Il y a deux choses à faire : écouter et méditer la parole de Dieu, et la mettre en pratique. Si vous mettez cette parole de côté, votre maison va s’écrouler mais si vous l’appliquez dans la vie chaque jour, vous allez connaître le bonheur et la grâce. Persévérez dans la parole et Christ soit toujours votre fondation », a laissé entendre le pasteur Zagré.


Après le lunch offert, un tour au domicile familial de la mariée au quartier Saint Léon, puis au domicile du marié, à Kalgondé, le couple a offert le lunch aux convives dans la cour du Palais des sports de Ouaga 2000.

Digital manager de profession, ce mariage ne pouvait se dérouler sans la touche digitale de EventLIVE, la solution digitale tout-en-un, qui a permis aux invités de profiter des clichés en temps réel du mariage, mais également recevoir des annonces exclusives et des informations importantes en direct.


Selon Romaric Sawadogo du comité d’organisation, pour accéder aux photos, il suffit de désactiver la connexion internet mobile. Grâce au wifi déployé en local, Il suffit de saisir dans la barre de recherche www.eventlive226.com . Les prises d’images ont été assurées par deux photographes de renom : Ussen Nachire de Vision Associée et Champy la mélodie.

Fredo Bassolé

Lefaso.net

Source: LeFaso.net