La première session extraordinaire de l’année 2023 du comité de pilotage du Projet de développement de l’éducation de base, phase 5 se tient ce vendredi 28 juillet 2023 à Ouagadougou. Au cours de cette session extraordinaire, les participants examineront le plan de travail et de budget annuel 2023.
Le comité de pilotage du Projet de développement de l’éducation de base, phase 5, s’est réuni en séance extraordinaire pour examiner le Plan de travail et de budget annuel (PTBA) qui comporte au total 38 activités évaluées à 772 150 000 FCFA. Ce projet qui sera mis en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, du Centre-sud et de l’Est ambitionne contribuer au développement de l’enseignement primaire et post-primaire dans lesdites régions.
Il va s’exécuter sur la période 2022-2025 et plusieurs réalisations sont prévues. Il s’agit notamment de la construction et l’équipement de 65 complexes scolaires en remplacement des classes sous-paillottes, de 30 complexes scolaires pour la normalisation de ceux réalisés dans le cadre de la phase 4 du projet, de 10 collèges d’enseignement général. On a aussi la réalisation de 75 forages scolaires positifs, la construction et l’équipement de la direction régionale de l’institut national de formation des personnels de l’éducation du Centre-sud, l’acquisition de 03 véhicules de type pickup pour l’unité de gestion du projet et de 162 motocyclettes de type homme pour les encadreurs pédagogiques de la zone d’intervention du projet, l’acquisition de matériels informatiques pour l’unité de gestion du projet et pour les structures décentrées du ministère de la zone d’intervention du projet.
- Rasmata Ouédraogo, directrice générale de l’accès à l’éducation formelle et présidente du comité de pilotage du projet
Il y a aussi la formation de cinq cadres du ministère de l’Education nationale en planification et gestion de l’éducation à l’Institut international de planification de l’éducation à Paris en France, la sensibilisation des communautés bénéficiaires sur la promotion de la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école, la formation de la jeune fille scolarisée sur l’hygiène corporelle et la gestion des menstrues et l’appui aux élèves vivant avec un handicap selon leur besoin d’épanouissement à l’école.
D’un coût global de 14,3 milliards de FCFA, ce projet est cofinancé par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 11,408 milliards FCFA et l’Etat burkinabè à hauteur de 2,892 milliards FCFA.
- Salam Kafando, représentant pays de la Banque islamique de développement au Burkina Faso
Selon Rasmata Ouédraogo, directrice générale de l’accès à l’éducation formelle et présidente du comité de pilotage du projet, les échanges qui seront menés au cours de cette présente session permettront d’une part, d’apprécier les activités faites et les budgets associés et d’autre part, de formuler des recommandations à l’endroit de l’unité de gestion du projet pour une exécution diligente des activités qui seront validées par le comité de pilotage.
Il s’agit de tracer la feuille de route de l’année 2023, selon elle. Tout en remerciant les bailleurs notamment la BID pour l’accompagnement, elle a rassuré que la dimension sécuritaire a été prise en compte dans les propositions d’activités du projet.
- Les participants à cette session
Pour Salam Kafando, représentant pays de la Banque islamique de développement (BID) au Burkina Faso, ce projet financé par la BID va permettre de renforcer les capacités du ministère en terme d’offre d’éducation. « Il s’agira de renforcer le système éducatif à travers la construction et la normalisation de certaines écoles sous-paillottes et également des infrastructures pour la formation des enseignants. Ce projet est le deuxième du genre avec la BID. Nous avons également contribué à la construction d’ENEP (école nationale des enseignants du primaire) dans certaines régions du Burkina Faso. Il y a eu un succès, raison pour laquelle nous nous sommes mis encore une fois de plus aux côtés du gouvernement pour l’accompagner à mettre en œuvre ce projet. Si d’aventure, les résultats sont concluants et que le gouvernement souhaiterait encore l’accompagnement de partenaires pour renforcer son système éducatif, je pense que la BID examinera favorablement cette position. Ensemble, on pourra offrir de meilleures conditions pour l’éducation au Burkina Faso », a-t-il précisé.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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