L’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB) a été reçue en audience ce mardi 27 décembre 2022 au ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat. Surprise du jour, leur ministre était absent.
C’est une rencontre prévue pour échanger sur les différents projets immobiliers validés par la commission ad’hoc du ministère en charge de l’urbanisme. « Quand nous sommes arrivés, on pensait rencontrer le ministre. Nous nous sommes rendu compte que c’est son secrétaire général, les conseillers techniques et les directeurs techniques. Le ministre était absent », a confié Roger Nikièma, porte-parole de l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB).
L’objectif de départ n’est pas atteint, malgré les deux heures et demie de tête-à-tête. « C’est pour vous dire que nous les promoteurs immobiliers ne sommes pas satisfaits de cette rencontre. Nous avons pensé qu’aujourd’hui, c’était l’occasion d’échanger de vive voix avec notre ministre », a indiqué Roger Nikièma.
Dans la foulée, il a précisé : « Je signale que depuis que le ministre a été nommé, nous n’avons pas pu le rencontrer ». C’est à travers une communication orale au conseil des ministres que les promoteurs immobiliers disent avoir appris que le ministre a remis en cause les capacités financières des promoteurs.
- Selon Roger Nikièma (au micro), la préoccupation concerne l’ensemble des questions relatives à la promotion immobilière
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« On n’a pas eu un point d’accord avec tout ce qui a été dit », a affirmé le porte-parole de l’APIB. Toutefois, les promoteurs immobiliers espèrent rencontrer le ministre un autre jour afin de débattre sur les questions qui les préoccupent. A la question de savoir ces préoccupations, Roger Nikièma a cité, entre autres, l’approbation des dossiers sélectionnés par la commission ad’hoc et l’ensemble des dossiers qui n’ont pas connu de suite favorable.
Les visiteurs du jour sont convaincus qu’une fois que ces différents dossiers auront un meilleur traitement, les lignes vont bouger. « Le ministère, dans son fonctionnement normal, doit connaître toujours le traitement des dossiers. Et nous voyons que le ministère à ce niveau ne travaille pas », a regretté Roger Nikièma.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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