Les manifestations se poursuivent à la Place de la Nation, ce Vendredi 30 septembre 2022 à Ouagadougou. Et cette fois-ci, le mot coup-d’État est lâché par l’un des protestants.
C’est après s’être adressé en effet, à ses compagnons, que l’un des manifestants, Djibril Sawadogo dit espérer que les militaires qui vont prendre le pouvoir, craignent Dieu et aient pitié du peuple.
« Nous voulons dire au monde que ce coup-d’État n’est pas le leur mais celui du peuple burkinabè », a-t-il affirmé.
Pour lui, le Burkina Faso n’a nullement besoin du soutien des aides extérieures pour sortir de la crise. M. Sawadogo rappelle que les Burkinabè n’avaient rien contre la personne de l’ex président du Faso, Roch Kabo à l’exception de sa gouvernance.du pays.
Avant de s’indigner de la « mauvaise gestion de la crise sécuritaire », du LCL Paul Henri Sandaogo Damiba.
« Ils sont nombreux à croire que nous menons cette lutte pour des intérêts personnels alors que nous cherchons simplement à trouver les solutions pour restaurer la paix du pays », a-t-il précisé.
Ce mouvement se tient sous les yeux de quelques soldats armés du Camp Guillaume qui observent les manifestants.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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