Au cours de son échange avec la presse, le Premier ministre Albert Ouédraogo est revenu sur la coopération avec la France. Il a laissé entendre qu’il y a lieu de se poser des questions et qu’il ne pouvait pas rester sourd à ces revendications.
« Il y a des questions à se poser et je comprends leur position. La France est un partenaire historique. C’est le premier partenaire en matière des chiffres. Comme l’a dit un devancier, l’aide doit aider à assassiner l’aide. Si depuis des années, la coopération ne permet pas d’assassiner l’aide, il y a des questions à se poser.
Je suis d’accord aujourd’hui qu’il faut revoir. Nous, en tant que dirigeants, ne pouvons pas rester sourds, insensibles à ces revendications parce que nous avons des composantes importantes de notre peuple qui le demandent.
Je veux aussi préciser qu’il n’y a pas de problème entre le peuple burkinabè et le peuple français. Le problème peut se poser en matière de politique de coopération », a-t-il conclu.
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
Commentaires récents