L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 3 août 2022, sous la présidence du chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.
Au cours de ce traditionnel conseil des ministres, la Primature a réceptionné un rapport relatif à l’audit de l’Assemblée nationale. « L’autorité a reçu les consignes d’examiner avec précaution ce rapport et en cas de besoin, le public en sera informé », a indiqué la ministre en charge de la communication, Valérie Kaboré, qui a animé le point de presse au sortir de la rencontre gouvernementale.
Le ministre en charge de la justice et des droits humains, Me Barthélemy Kéré, a donné une communication orale relative à la commémoration conjointe des Journées internationales de la paix et de la tolérance édition 2022. Selon Valérie Kaboré, au Burkina Faso, ces journées seront commémorées conjointement du 21 septembre au 16 novembre 2022, sous le thème : « Réconciliation nationale et cohésion sociale au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives ».
Impact du conflit russo-ukrainien sur le Burkina Faso
La ministre Valérie Kaboré a fait mention de l’impact économique de la crise russo-ukrainienne sur le Burkina Faso. Ce conflit a une influence sur les cours mondiaux de certains produits de base qui subissaient déjà les conséquences négatives du covid-19, a-t-elle fait savoir. « Au Burkina Faso, déjà confronté à une crise sécuritaire, l’impact de la crise russo-ukrainienne vient peser sur l’économie en raison de la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires comme le blé, ainsi que les difficultés de mobilisation des financements extérieurs », a précisé la ministre.
L’impact sera davantage négatif, si rien ne change. « La prévision de la croissance économique estimée à 6,7 en 2022 pourrait de ce fait baisser, si ce conflit se poursuit jusqu’à la fin de l’année 2022. Comme conséquence pour notre pays, les exportations et les importations de certains produits seront impactés du fait de sanctions et de l’interruption des échanges avec ces deux pays », a ajouté Valérie Kaboré.
Face à cette situation, le pays des hommes intègres prend des précautions. « Pour le reste de l’année 2022, les entreprises burkinabè devront se réorienter vers d’autres sources d’approvisionnement des métaux et des hydrocarbures pour maintenir tout au moins leur niveau d’activité. Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour contenir les prix de certains produits de grande consommation afin d’atténuer l’impact de la hausse des prix sur les ménages », a annoncé la ministre.
Au cours de ce point de presse, il faut signaler que les journalistes n’ont pas pu poser des questions sur l’actualité du pays.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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