Le ministre délégué chargé de la Coopération, Karamoko Jean Marie Traoré, et l’ensemble du personnel de son ministère ont nettoyé le tronçon allant du rond-point de l’archevêché à l’avenue Kwame-N’Krumah, à Ouagadougou, ce samedi 28 mai 2022. Cette activité de salubrité s’inscrit dans le cadre de la 2e édition de l’opération mana-mana.

Très tôt ce matin du 28 mai 2022, le personnel du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, avec à sa tête le ministre délégué chargé de la Coopération, Karamoko Jean Marie Traoré, a investi la rue allant du rond-point de l’archevêché à l’avenue Kwame-N’Krumah, pour redonner un visage reluisant à cette partie de la capitale. Cette activité matinale de salubrité s’inscrit dans le cadre de l’opération mana-mana lancée le mois dernier par le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo.

Pour le ministre délégué, cette opération est à sa deuxième édition et est prévue se tenir chaque dernier samedi du mois. Une opération qu’il qualifie d’acte citoyen de lutte contre l’insalubrité.

Karamoko Jean Marie Traoré, ministre délégué chargé de la Coopération.

Mais au-delà de ce combat dont le résultat direct est l’assainissement total, il y a, selon lui, toute la symbolique du rassemblement et de l’union autour d’une problématique partagée qu’est l’insalubrité dans nos villes. « En plus de ces résultats que nous cherchons, l’opération mana-mana nous amène à nous unir chaque dernier samedi du mois. Ce qui est un symbole de notre volonté de rester unis face aux défis majeurs qui vont au-delà de la lutte contre l’insalubrité et qui touchent aussi d’autres ordures qui encombrent notre vie, comme le terrorisme », a ajouté Karamoko Jean Marie Traoré.

Les diplomates rendant « mana-mana » les rues et les caniveaux du tronçon confié à leurs soins.

S’agissant de la gestion de ces déchets issus de cette opération mana-mana, le ministre a fait savoir qu’il y a une collaboration directe avec le ministère en charge de l’Environnement, qui s’occupe du ramassage. Il y a aussi une connexion avec les municipalités qui ont déjà des dispositifs de collecte et de traitement des déchets solides. « Il faut dire qu’il y a toute une logistique de transport de déchets qui est assurée par des propriétaires de tricycles, qui vont appuyer l’opération en transportant les déchets vers les points de dépôt, et des associations s’occuperont par la suite du traitement », a expliqué le ministre.

Yvette Zongo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net