Le comité d’organisation du festival Jazz à Ouaga a lancé, le vendredi 29 avril 2022 au sein de l’Institut français de Ouagadougou, la 30e édition de cet événement musical. Du 29 avril au 7 mai, Ouagadougou sera le carrefour du jazz.
Pour cette trentième édition, ce sont Cheick Amadou Tidiane Seck et Patrick Kabré qui ont ouvert le bal. Environ une trentaine d’artistes et de groupes sont attendus sur scène. En tête d’affiche, on peut citer entre autres Bil Aka Kora, Trinity Quartet, Moïse Ouattara, Atongo Zimba, Sékou Bembeya, Diabaté Trio, Tall Mountaga, Adama Victorine, Otoufo, Abdoulaye Nderguet. Des groupes musicaux venant de Dori et de Gorom-Gorom (région du Sahel du Burkina) seront également sur le podium. Pour assister aux différentes prestations artistiques, les mélomanes pourront se rendre, en fonction du programme, soit à l’Institut français de Ouagadougou, soit à la Place de la nation (village du festival).
- Le public a répondu présent à ce premier rendez-vous de la 30e édition de Jazz à Ouaga.
Au-delà des concerts, Jazz à Ouaga, c’est aussi des conférences sur ce genre musical, des expositions, des projections, etc. Pour le président du Festival, Abdoulaye Diallo, « Jazz à Ouaga, c’est un parcours, une vie, une école ». Il a rappelé que durant les éditions précédentes, il y a eu d’énormes difficultés. Malgré cela, le comité d’organisation s’est donné corps et âme pour que le festival se déroule dans de meilleures conditions.
C’est également le cas pour cette 30e édition, qui se déroule à un moment où la situation sécuritaire que traverse le Burkina a fait qu’on ne considère plus la culture comme une priorité. « Mobiliser aujourd’hui des sponsors est difficile, mais on arrive à être convaincants. On arrive à traduire un sentiment de crédibilité. On arrive à trouver des partenaires qui acceptent de nous accompagner. Il faut tout anticiper, il ne faut pas croire que parce que tu célèbres tes 30 ans, tu auras tout gratuitement », a insisté le président du festival.
- Abdoulaye Diallo a demandé aux mélomanes de venir aux spectacles.
Abdoulaye Diallo a affirmé que la lutte menée pour la réalisation du festival a permis au comité d’organisation de tenir cet évènement dans la dignité, au regard de la qualité des artistes invités pour l’occasion. Il a demandé aux populations de sortir massivement pour prendre part au festival. « En cette période de stress et de déprime liés à la crise sécuritaire, cela va apaiser les cœurs et cultiver l’espoir », foi d’Abdoulaye Diallo.
- Pour la troisième fois, Lassiné Diawara est le parrain du festival Jazz à Ouaga.
Selon le parrain de la trentième édition, Lassiné Diawara, le jazz est un mélange de cultures. Il a donc estimé qu’il était important pour lui de s’associer au festival. Etant un mordu de jazz, il a souhaité que le Burkina apporte sa touche dans l’histoire de ce genre musical.
En 30 ans, Jazz à Ouaga cumule plus de 1 000 concerts à Ouagadougou et dans une vingtaine de villes du Burkina.
SB
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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