La Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) a dit vouloir apporter sa contribution de façon significative et objective à la bonne gouvernance en vue d’un retour à une véritable démocratie au Burkina Faso.

Si elle a manifesté son soutien au MPSR, elle a décliné ses recommandations au cours d’une assemblée générale de ce samedi 12 février 2022 pour une transition réussie.

Ainsi, l’on retient au nombre de ces recommandations : le rassemblement des forces vives autour des priorités de la transition, une transition à durée raisonnable inclusive et pacifique.

La CNTR suggère également un large consensus des acteurs sur le choix des réformes à opérer pour eviter des blocages préjudiciables à la transition.

Sur le plan administratif, la Coordination appelle à dépolitiser l’administration publique et mettre fin aux nominations arbitraires.


Au titre du train de vie de l’État, elle en a recommandé une réduction significative pour une meilleure gestion des deniers publics dans tous les secteurs.

Bien d’autres aspects seront évoqués lors des recommandations faites au MPSR sur les questions du foncier, les institutions inutiles et budgétivores, l’assainissement du jeu politique, la corruption…

Pour la CNTR, les programmes et politiques de développement doivent concerner toutes les régions du pays et non être orientés vers celles d’intérêts électoraux.

« Tout le monde souhaiterait que cette transition soit une réussite pour que nous ne retombions plus dans les erreurs du passé. Donc à ce titre on peut dire que la CNTR est une police de la transition », indique Pascal Zaïda, porte-parole de la CNTR.


Il précise à cet effet, que le mouvement a pour mission première de jauger de façon objective les souhaits du peuple burkinabè, ses aspirations profondes mais aussi les engagements de la transition à pouvoir y répondre.

À en croire Pascal Zaïda, cette coordination aura également un rôle d’alerte et de dénonciation des éventuelles dérives entrant dans le cadre de la gestion de la transition.

Composée d’organisations de la société civile, la CNTR se veut un mouvement de conseil, de proposition et d’action au service de la transition. Elle entend de ce fait mettre fin à ses activités une fois la transition achevée.

Hamed MANEMA

Lefaso.net

Source: LeFaso.net