Après les plaidoiries des avocats des parties civiles, c’était au tour de l’agent judiciaire de l’État de démontrer la caractérisation des infractions, qualifiées de majeures, dans le procès « Thomas Sankara et douze autres ».
Pour l’agent judiciaire de l’État (AJE), les infractions reprochées aux accusés sont suffisamment constituées sur la base des éléments du dossier et des débats. Il s’agit de l’attentat à la sureté de l’État, de la complicité de l’attentat à la sureté de l’État, de l’assassinat, de la complicité d’assassinat, du recel de cadavre, de la subornation de témoins et du faux en écriture publique.
Selon l’AJE, l’État a souffert matériellement, financièrement et moralement des événements du 15 octobre 1987. Pour lui, « les accusés doivent être déclarés coupables en tenant compte de la personnalité de chacun décrite dans le dossier et à travers les débats. »
« Lorsqu’ils seront déclarés coupables, la juridiction va analyser notre constitution de partie civile et prononcer des condamnations pécuniaires à leur encontre et au profit de l’État burkinabè », a déclaré, l’agent judiciaire de l’État, Karfa Gnanou qui se réserve le droit d’aborder, au moment venu, les préjudices subis par l’État lors des événements d’octobre 1987.
L’audience a été suspendue peu avant 16h et reprendra mardi 8 février 2022 avec les réquisitions du parquet militaire.
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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