Coup d'État du MPSR : Les anciens étudiants burkinabè à Cuba prennent acte et formulent des doléances

L’ASC-BF attend principalement du MPSR la restauration de la sécurité sur l’ensemble du territoire national afin que les personnes déplacées internes puissent regagner leurs zones d’origine. Pour cela, elle recommande de diversifier les partenaires dans la lutte contre le terrorisme et d’équiper les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie de moyens militaires adéquats. L’association propose par ailleurs la mise en place d’un fonds patriotique de lutte contre l’insécurité.

Stanislas Damiba, président de l’ASC-BF

Les « orphelins de Thomas Sankara », comme ils se font appeler, invitent également les nouvelles autorités à œuvrer à l’aboutissement d’une réconciliation nationale « sincère et véritable » pour une « paix sociale durable » et aussi à lutter contre l’incivisme, la corruption, le népotisme, les détournements de deniers publics, l’injustice, la gabegie, le favoritisme, le clientélisme… Ils n’ont pas manqué d’appeler le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba à prendre rapidement des mesures pour une meilleure régulation des prix des produits de première nécessité et à se pencher sur les irrégularités constatées dans le domaine du foncier.

Les membres de l’association présents à la conférence de presse

Et pour ce qui est de la transition, le président de l’ASC-BF, Stanislas Damiba, a laissé entendre qu’il souhaitait qu’elle s’étale sur deux à trois ans et soit dirigée par un homme intègre connaissant bien le terrain et qui n’est pas « trempé dans des affaires louches ».

Tout en saluant la reprise effective du procès Thomas Sankara et de ses douze compagnons, les conférenciers disent espérer que tous les dossiers pendants en justice connaitront une suite favorable.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo

Lefaso.net