A l’Assemblée nationale, la plénière consacrée à la situation sécuritaire se déroule avec les neuf questions adressées par les six groupes parlementaires au gouvernement.
Ensuite, la réponse du gouvernement (représenté par le ministre de la défense) à cette première vague de questions ouvrira la voie aux débats. A ce niveau, les députés, à travers leurs groupes parlementaires, échangent avec les ministres de la défense et de la sécurité par des relances, des commentaires et suggestions. La réponse du gouvernement à cette deuxième vague marquera la fin de cette séance plénière.
« L’Assemblée nationale n’est pas un tribunal, elle n’a pas vocation à sanctionner quelqu’un. Dans ses prérogatives pour interpeller le gouvernement, lorsque nous le faisons, ce n’est pas une façon de mettre quelqu’un au pilori », a situé le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.
Avant d’ouvrir la liste pour les questions, M. Sakandé a également, et subtilement, rappelé aux élus que la séance se passe en direct. Il a expliqué : « C’est une situation qui devrait nous amener au huis-clos. Mais étant donné que les populations ont besoin, en même temps que nous, d’avoir des informations, et compte-tenu du fait qu’il y a des réalités en matière de défense et de sécurité que nous devons prendre en compte, je voudrais dire simplement à ceux qui nous écoutent et qui pourraient rester sur leur faim, que nous ne faisons qu’appliquer les textes, ce que la Constitution nous permet de faire ».
Les questions sont adressées au gouvernement par les groupes parlementaires.
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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