L’Association professionnelle des administrateurs scolaires et universitaires (APASU) a organisé une assemblée générale le samedi 28 août 2021, à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Une force de propositions pour un système éducatif burkinabé performant et dynamique », cette assemblée avait pour but de réfléchir sur la place et le rôle des Conseillers d’administration scolaire et universitaire (CASU) dans l’administration burkinabé.

Au début de la cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire des soldats et civils tombés suite aux attaques terroristes. Puis, l’assistance a entonné l’hymne national du Burkina. Le président du comité d’organisation, Denis Bakouan, a ensuite expliqué que, c’est suite à un constat des acteurs de l’APASU concernant des difficultés auxquelles ils font face au sein du ministère en charge de l’Education nationale ainsi que celui de l’Enseignement supérieur, que s’est tenue cette assemblée générale des administrateurs scolaires et universitaires.

Plantation symbolique d’arbres dans la cour de l’ENAM

« Notre constat est qu’actuellement au Burkina, il y a des problèmes du côté des deux ministères. Et nous qui sommes les spécialistes de l’éducation, sommes les premiers concernés par ces deux secteurs. Nous avons décidé donc de trouver des solutions à ces problèmes et ainsi apporter notre pierre constructive à la nation burkinabè », a affirmé le président du comité d’organisation, Denis Bakouan.

Selon lui, le domaine de l’administration scolaire et universitaire est marqué par un sous-emploi des spécialistes en la matière. Il atteste qu’au ministère en charge de l’Education nationale, le nombre des CASU occupant des postes à hautes responsabilités peuvent se compter sur le bout des doigts.

Il en est de même pour le ministère en charge de l’Enseignement supérieur où la situation n’est pas plus reluisante. « Dans ce ministère, en dehors des chefs de service, rares sont les CASU qui occupent des responsabilités enviables. » Et pour illustrer ses propos, il affirme qu’aucun président ou secrétaire général d’université n’a pour secrétaire général ou conseiller administratif un CASU.

Photo de famille avec des membres de l’association

Pour la bonne marche de l’association, les organisateurs ont pu récolter des fonds. Des membres de l’association, mais aussi des personnes de bonne volonté ont décidé de contribuer. L’argent récolté servira à la prise en charge des différentes dépenses de l’association.

« C’est au total une somme de plus d’un million de francs CFA, que le comité d’organisation a pu récolter. Nous avons reçu des contributions de la part des CASU, mais aussi des non CASU. Ce qui est une grande marque de solidarité qui, du reste, a réconforté les initiateurs dans leur démarche », a affirmé le président du comité d’organisation.

La cérémonie a pris fin par une plantation symbolique d’arbres. Les organisateurs ont en effet mis en terre des arbres dans la cour de l’ENAM pour marquer la fin de cette assemblée générale.

Patricia Coulibaly (stagiaire)

Lefaso.net

Source: LeFaso.net