Les experts ivoiriens et burkinabé au TAC 2020 se sont faits porte-paroles des populations, qui subissent, depuis mars 2020, le poids de la fermeture des frontières, suite à l’apparition de la pandémie du COVID-19. Le sujet s’est invité à l’agenda des deux délégations qui ont, en plus de la réouverture des frontières, abordé des préoccupations liées aux tracasseries routières.
La réouverture des frontières terrestres a été donc retenue comme préoccupation majeure. C’est un grand enjeu pour la circulation des personnes et des biens, notamment pour le ravitaillement de la Côte d’Ivoire en bétail.
« Nous avons recommandé aux autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes. Bien-sûr, dans le strict respect des conditions de sécurité et des conditions sanitaires pour effectivement préserver les deux populations », expliquent des membres de délégations, précisant que la décision de la réouverture revient aux politiques.
« Relativement à la question des frontières, c’est un point qui a été proposé par la partie ivoirienne et qui a été accepté par la partie burkinabé également. Il s’agit en réalité, concernant le fond du dossier, de travailler à faire en sorte que les populations puissent circuler librement, de part et d’autre, en évitant toutes ces tracasseries qui, effectivement, sont vécues par les populations », soutiennent-ils.
Au Burkina, les premiers cas de COVID-19 ont été enregistrés le 9 mars 2020, amenant le président Roch Kaboré à annoncer la fermeture des frontières terrestres et aériennes et à instaurer un couvre-feu à compter du 21 mars.
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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