Le Fonds burkinabè de développement économique et scientifique (FBDES), en tandem avec l’Institut de recherches sur les systèmes d’innovation et l’entrepreneuriat (RISE), a lancé une campagne de communication le samedi 24 juillet 2021 à l’université Norbert Zongo de Koudougou. Le but de cette initiative est de sensibiliser les jeunes sur les éventuels financements de leurs projets afin de développer l’entrepreneuriat au Burkina Faso.

Montrer aux jeunes comment les innovations technologiques et scientifiques peuvent être un levier important dans la lutte contre le chômage, c’est l’ambition du FBDES en collaboration avec le RISE.

En effet, de nombreux programmes d’accompagnement de start-up existent mais sont pour la plupart méconnus des jeunes, déplore le directeur du FBDES, Bruno Wendpanga Compaoré. « Je suis sûr qu’aucun des étudiants de l’université de Koudougou ne sait comment postuler à Burkina start-up », affirme-t-il.

C’est pourquoi, ce 24 juillet 2021, a été lancée à l’université Norbert Zongo (UNZ) de Koudougou, une campagne de communication qui touchera toutes les autres universités du Burkina. Cette campagne de communication porte sur le thème « Les innovations technologiques et scientifiques, quelle contribution du FBDES dans le processus de lutte contre le chômage des jeunes ? » Elle aura pour finalité de permettre aux jeunes de prendre connaissance des différentes opportunités de financement qui existent, notamment le programme Burkina start-up.

2-Le DG affirme qu’il faut donner de la force à la jeunesse car c’est elle l’avenir du Burkina

Afsatou Paré, la vice-présidente de l’UNZ (qui est la première université à accueillir cette campagne de communication), a remercié les organisateurs d’avoir choisi son établissement pour le lancement de cette campagne. Elle dit espérer que la collaboration que l’UNZ entretient avec le FDBES continuera à se renforcer.

L’objectif de cette campagne, selon le directeur général du FBDES, Bruno Wendpanga Compaoré, est de donner les rudiments nécessaires aux jeunes pour l’auto-employabilité.

Il souhaite également qu’il y ait beaucoup plus de postulants au programme Burkina start-up.

Afin d’atteindre ces objectifs, deux communications ont été présentées aux étudiants par le directeur des études et des risques du FBDES, Arsène Jöel Dah, et Dr Siaka Coulibaly, fondateur de RISE. Elles portaient respectivement sur « Les mécanismes de financement du FBDES » et sur « Les défis liés à l’innovation technologique au Burkina Faso. »

Les étudiants bénéficiaires se disent satisfaits de ces échanges. C’est le cas de N’Golo Dao, qui confie que « les échanges étaient très pertinents. Ils étaient à la hauteur de l’attente. Nous avons beaucoup appris et nous allons mettre en application toutes ces connaissances pour pouvoir essayer de booster le monde des affaires. »

Après la « cité du cavalier rouge », la prochaine université qui accueillera cette campagne sera celle de Gaoua, puis celle de Bobo-Dioulasso.

Nado Ariane Paré ( Stagiaire)

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