Save the Children en consortium avec 5 autres Organisations, a procédé ce jeudi 29 avril 2021, à Ouagadougou, au lancement de Right To Grow (R2G). Un projet d’envergure nationale mis en œuvre par un consortium de six organisations sous le leadership de Save the Children, dans les régions du Centre, du Centre-Nord, du Nord et de l’Est. R2G veut jouer un rôle important dans le plaidoyer, le suivi budgétaire et le renforcement des capacités des OSC.
Save the Children c’est 100 ans d’impacts dans la vie des enfants sans discontinuer. L’un de ses combats au Burkina Faso est la quête perpétuelle de l’amélioration de la situation nutritionnelle des enfants afin que chacun d’eux puisse exprimer son potentiel moral et physique. La situation nutritionnelle au pays des « Hommes intègres » n’est pas reluisante, surtout dans certaines régions. C’est en cela que le lancement ce jeudi 29 avril 2021, à Ouagadougou, du projet Right To Grow (R2G) requiert tout son sens. En effet, R2G est un vaste programme mondial mis en œuvre dans cinq pays dont le Mali, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Bangladesh et le Burkina Faso. L’amélioration de la situation nutritionnelle est sa cible.
- Les acteurs sont appelés à s’impliquer pour la réussite du R2G
D’après la coordinatrice, Orkiatou Zampou, R2G jouera un rôle actif dans le plaidoyer, le suivi budgétaire et le suivi de la qualité dans la fourniture de services par le gouvernement, au niveau national, local et communautaire en vue de prévenir le retard de croissance des enfants.
Dans sa mise en œuvre, le Burkina bénéficiera de plus de 3 milliards de francs CFA, les cinq ans que durera le projet. R2G est financé par le Royaume des Pays-Bas et concernera les régions du Centre, du Centre-Nord, du Nord et de l’Est. Les groupes cibles, a détaillé la coordonnatrice, sont les enfants de moins de 5 ans, les OSC des régions concernées, les organisations féminines et les femmes issues de ménages vulnérables, les leaders communautaires et les acteurs du secteur privé.
- Le directeur pays de Save the Children, Benoit Delsarte, a indiqué que la nécessité de travailler en consortium s’est imposée à eux
Un projet qui porte l’espoir de voir une tendance inversée
« La nécessité de travailler en consortium s’est imposée à nous. Nous sommes avec cinq autres organisations dont Action contre la faim, The Hunger Project, le Centre for Economic Governance and Accountability in Africa et deux organisations locales du Burkina », a déclaré le directeur pays de Save the Children, Benoit Delsarte. Prenant la parole, le président de l’Association monde rural, Amadou Ouangré, a souligné que la nutrition est la mère de la santé. Bien assurée, personne ne fréquenterait les centres de santé, à l’en croire. Malgré les efforts du gouvernement, les défis nutritionnels sont toujours d’actualité au Burkina dans certaines régions, a laissé entendre M. Ouangré. « Nous portons un grand espoir sur ce projet d’autant plus qu’il réserve une place de choix aux OSC que nous sommes », a-t-il espéré.
- Dr Isaïe Meda, représentant du ministre de la Santé, reconnaît que la situation nutritionnelle n’est pas reluisante
La représentante de l’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina, Eléonore Belemlilga, a invité l’ensemble des acteurs de la mise en œuvre du R2G à s’engager véritablement pour sa réussite. « Car nous portons espoir que ce projet viendra inverser la tendance », a-t-elle terminé. Avant de lancer officiellement le projet, le conseiller technique du ministre de la Santé, Dr Isaïe Meda, est revenu sur la nécessité de l’initiative car les statistiques nutritionnelles au Burkina ne sont pas étincelantes. « Cette situation se trouve aggravée par la crise sécuritaire et sanitaire qui a occasionné le déplacement de populations et la fermeture de plusieurs structures de santé », a-t-il déploré et de terminer en exhortant tous les acteurs à s’impliquer pour l’atteinte des objectifs que R2G s’est fixés.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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