Martin Mbanda, le représentant de la représentante résidente du PNUD au Burkina a procédé, au cours d’un atelier tenu ce mardi 27 avril 2021, au lancement du projet régional sur le « commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix dans le Sahel ». Ce projet est financé par le gouvernement japonais.

D’un montant de deux millions de dollars soit un peu plus d’un milliard de Fcfa, le présent projet vise à contribuer à la consolidation de la paix et la cohésion sociale en approfondissant l’intégration économique grâce à un commerce transfrontalier accru, en favorisant la compréhension mutuelle et le dialogue entre les communautés frontalières, en renforçant la sécurité alimentaire, entre autres.

Prévu pour une durée d’une année, ce nouveau projet financé par le gouvernement japonais intervient dans les domaines de l’agriculture et de l’agro-sylvo-pastoral, informe le coordonnateur Ismaël Dodoo. Il cible principalement les femmes et les jeunes.

Les participants

Pour ce qui concerne les organes de mise en œuvre, l’on peut citer les bureaux pays du PNUD au Niger, au Mali et au Burkina Faso, l’Unité du Sahel du PNUD à Dakar et le Centre régional pour les frontières en Afrique du PNUD basé à Nairobi. Pour une mise en œuvre réussie du projet, il est de bon ton que les parties prenantes s’accordent sur un certain nombre de points.

Au nombre desquels, le choix des zones d’intervention, des bénéficiaires et la coordination au niveau national et régional parce que le projet couvre trois pays. Il s’agit notamment du Mali, du Niger et du Burkina. « Trois pays c’est beaucoup d’interactions et cela doit être très bien planifié. Après, nous allons réfléchir à comment mettre en œuvre les différentes activités qui sont prévues dans le cadre du projet.

Le coordonnateur a dévoilé l’objectif poursuivi par le projet

Pour cela, il faut une concertation non seulement avec les gestionnaires du projet qui sont basés à Nairobi, également avec le bureau régional qui doit coordonner les trois pays mais aussi au niveau national. C’est pour cela qu’il faut se concerter », a déclaré le représentant de la représentante résidente du PNUD au Burkina, Martin Mbanda.

Il rappelle par ailleurs que l’autorité du Liptako-Gourma coordonne au niveau ministériel les activités dans les trois pays. Le projet régional sur le « commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix dans le Sahel » n’est pas un projet de plus, fait-il savoir. « C’est un projet qui parle du commerce transfrontalier. Il n’y en a pas beaucoup », a souligné M. Mbanda.

Martin Mbanda a souligné le bien fondé de la rencontre du jour

L’autre particularité, c’est le fait qu’il a été créé pour renforcer la résilience et faciliter la reprise socio-économique après le Covid-19 et le conflit au sein des communautés frontalières dans la région de Liptako-Gourma. « Vous savez ce que traverse le peuple dans le Sahel et surtout la pandémie du Covid-19. Avec la pandémie, par exemple, il y a eu la fermeture des frontières. Conséquences, il y a des fournisseurs qui n’ont pas pu fournir leurs marchandises et des commerçants qui n’ont pas pu traverser les frontières », a relevé M. Mbanda.

De son côté, le directeur Ummar Zeynu a fait une brève présentation du Centre régional pour les frontières en Afrique du PNUD basé à Nairobi. Créé en 2019, ce centre accompagne les communautés des zones transfrontières à travers des activités de formation et de plaidoyers auprès des décideurs et des partenaires au développement.

Aïssata Laure G. Sidibé

Lefaso.net

Source: LeFaso.net