Les différents acteurs de la mise en œuvre de la deuxième phase du projet « santé mentale pour tous » sont réunis, le jeudi 25 février 2021 à Ouagadougou, pour faire le bilan des activités menées sur le terrain. L’ouverture de cet atelier bilan a été présidée par le représentant de la Direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM), l’un des acteurs de mis en œuvre.

« Malgré les défis sanitaires et sécuritaires auxquels étaient confrontés les acteurs de mise en œuvre de la deuxième phase du projet « santé mentale pour tous », les activités prévues ont pu se mener avec satisfaction et succès sur le terrain ». C’est ce qu’a affirmé le chargé de programme de l’ONG CBM, Oumar Sangaré, dans son discours introductif de l’atelier bilan. Une satisfaction qu’il tenait à faire savoir aux partenaires engagés dans la mise en place de ce projet, tout en les remerciant des défis relevés face aux difficultés.

Le représentant de la Direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles, Saydou Ouédraogo

Même son de cloche chez le représentant de la Direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM), Saydou Ouédraogo. Selon le représentant de la DPCM, au Burkina Faso, plus de 40% de la population souffre ou a souffert d’un problème de santé mentale et ce qui n’est pas souhaitable, c’est de voir que peu d’actions sont menées dans le domaine.

« C’est pourquoi, il faut remercier l’ONG CBM qui a été l’un des premiers acteurs à mener des actions dans le domaine de la santé mentale avec les OCADES pour pouvoir mettre en œuvre des activités. Ce genre de rencontre est l’occasion de discuter et de proposer des solutions afin d’avoir une bonne intégration surtout au niveau primaire », a-t-il laissé entendre.

Le chargé de programme de l’ONG CBM (mission chrétienne pour les aveugles), Oumar Sangaré

Une série d’activités menées avec succès

Par ailleurs, le projet « santé mentale pour tous », phase 2, a été mis en œuvre courant 2020 dans cinq districts sanitaires notamment les districts de Gaoua, Bougoum, Nouna, Dédougou et Koupéla avec des partenaires notamment les directions régionales de la santé (DRS) et les OCADES de ces districts.

Comme activités menées sur le terrain, le chargé de programme de l’ONG CBM a fait savoir qu’il y a eu une série de formations au profit de près de 1000 agents de santé sur l’ensemble de la zone d’intervention du projet, de 10 agents communautaires, de plusieurs guérisseurs traditionnels et acteurs sociaux qui jouent un rôle important dans la prise en charge des malades mentaux. Cependant, toutes ces activités n’ont pas été réalisées sans difficultés, a indiqué Oumar Sangaré, tout en rappelant les défis auxquels ils étaient confrontés.

Les différents partenaires de la mise en œuvre du projet santé mentale pour tous réunis pour faire le bilan de la 2e phase

Selon lui, ils ont été confrontés à trois défis majeurs au cours de la mise en œuvre de cette deuxième phase de ce projet mais qui ont été relevés avec brio. « Le 1er, c’est le défi sanitaire lié au covid-19 qui a ralenti l’exécution des activités à un certain moment, le défi sécuritaire et les nombreuses grèves au niveau du secteur de la santé. Mais aujourd’hui, on est très satisfait parce que, malgré tous ces défis, l’ensemble des activités planifiées pour 2020 ont été menées avec succès », affirme-t-il.

Yvette Zongo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net