Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a signé, le mardi 26 janvier 2021, une convention de partenariat avec le Réseau des productrices de beurre de karité des Hauts-Bassins et des Cascades (RPBHC) et l’Association inter-professionnelle de la filière mangue du Burkina (APROMAB). Il s’agit, à travers ce partenariat, de booster le développement des filières beurre de karité et mangue au Burkina.

Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a été créé par décret, le 27 octobre 2011. Il a pour mission entre autres d’offrir un cadre de mobilisation et de financement sécurisé et transparent aux activités de recherche et d’innovation des secteurs public et privé, permettre à la recherche et l’innovation d’occuper une place prépondérante dans la politique de développement du Burkina Faso. Il a également pour mission de soutenir des projets de génération et/ou de diffusion de nouvelles connaissances.

Les participants.

Cependant, la mobilisation de ressources s’avère très difficile, et ne doit pas être uniquement réservée à l’Etat. Il faut de ce fait prospecter d’autres sources de financement qui pourront permettre aux équipes de recherche d’attaquer plus efficacement les problèmes que rencontrent les acteurs de développement.

C’est dans ce cadre que le FONRID a signé cette convention de partenariat avec le Réseau des productrices de beurre de karité des Hauts-Bassins et des Cascades (RPBHC) et l’Association inter-professionnelle de la filière mangue du Burkina (APROMAB). A travers ce partenariat, des fonds seront mis à la disposition des chercheurs, des inventeurs et des innovateurs, pour qu’à leur tour, ils travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les acteurs des filières beurre de karité et mangue.

Signature de convention entre le directeur général du FONRID, Dr Hamidou H. Tamboura, et la coordinatrice du RPBHC.

« Le FONRID a pour mission de financer les chercheurs, les inventeurs et innovateurs. Ces derniers doivent travailler sur les problèmes que les professionnels rencontrent. Les bailleurs ne s’engageront que s’ils sont sûrs que ces recherches sont orientées sur les problèmes clés de ces acteurs. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré

Lefaso.net

Source: LeFaso.net