» Élections de novembre 2020 au Burkina Faso et désinformation : quels bilans et quelles leçons pour un débat public démocratique ? ». Tel est le thème du panel qui se tient au Centre national de presse Norbert Zongo, ce samedi 26 décembre 2020.
Ce panel est une initiative du Centre de presse Norbert Zongo, dans sa mission de contribuer à améliorer la situation de la liberté d’expression et de la presse au Burkina Faso. Ceci, en collaboration avec le Deutsche Welle Akademie.
Le panel est animé par Aïssata Sankara, journaliste ; Ruth Bintou Diallo, actrice de la société civile,
Yacouba Ouédraogo, directeur de la Communication à la Ceni et Boureima Salouka, Coordinateur éditorial de Fasocheck.
Yacouba Ouedraogo a expliqué que durant la période électorale, la CENI avait mis en place un mécanisme de communication avec des médias, pour informer la population et les partis politiques. Ce qui a permis de minimiser la circulation des fausses informations.
Pour Boureima Salouka de Fasocheck, pendant les élections de 2020, des fiches d’information ont été produites pour permettre d’informer l’opinion sur des institutions, mais aussi de permettre de lutter contre les Fakenews. Contre les fausses informations, Boureima Salouka a suggéré une éducation continue des jeunes aux médias.
Ruth Bintou Diallo a ajouté qu’une frange importante de la jeunesse burkinabè est connectée. Ceci, du fait que les jeunes ont de plus en plus besoin de s’informer. Ce qui fait que les jeunes sont obligés de s’informer ailleurs, du fait que les médias classiques ne leur donnent plus ce qu’ils veulent. Ruth Bintou Diallo pense que les médias classiques ont l’obligation de se transformer, à cause des mutations des sociétés, au risque de disparaitre. Face au phénomène accru des fausses informations, Ruth Bintou Diallo encourage à éduquer la population à avoir une pensée critique vis-à-vis des informations véhiculées sur les canaux d’information.
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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