La décision de la Cour constitutionnelle ivoirienne de déclarer la candidature de Guillaume Soro irrecevable, n’aura duré que quelques heures. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a récusé ladite decision.
La CADHP, en effet, ordonne l’Etat ivoirien de surseoir au processus électoral et de lever les obstacles à la candidature de l’ancien Premier ministre, Guillaume Soro, dans un délai de quinze jours. La Côte d’Ivoire va-t-elle s’exécuter dans le cas présent ? C’est là toute la question quand on sait qu’il y a un antécédent.
En effet, entre la Côte d’Ivoire et la Cour africaine, il existe un antécédent toujours en lien avec Guillaume Soro. L’Ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été condamné, avril dernier, à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civiques pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux ».
Il avait saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Cette dernière avait émis un jugement demandant à l’Etat ivoirien la suspension des poursuites contre Soro. La Côte d’Ivoire avait déclaré qu’elle n’allait pas s’exécuter mais qu’elle se retirait du même coup de la Cour africaine. Le bras de fer va certainement se poursuivre.
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Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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