Ce mardi 25 août 2020 à Ouagadougou, la commission nationale des droits humains (CNDH) et la commission de l’informatique et des libertés (CIL) ont signé une convention pour l’établissement d’un partenariat pour l’atteinte de leurs objectifs dans la promotion et de la protection des droits des citoyens au Burkina Faso. Les deux s’engagent, d’une part, à s’informer mutuellement, dans le cadre de l’exercice de leurs missions, sur les dossiers touchant la vie privée et les données personnelles des citoyens et, d’autre part, à travailler sur les points d’intérêts communs.
Développer et entretenir des relations pour atteindre les objectifs de la promotion et de la protection des droits et libertés fondamentaux des citoyens au Burkina Faso. Telle est l’ambition commune à la commission nationale des droits humains (CNDH) et la commission de l’informatique et des libertés (CIL). Ce mardi 25 août 2020, les deux structures ont signé une convention de partenariat, dans le cadre de leurs missions, sur les dossiers touchant la vie privée et les données personnelles.
- La présidente de la commission de l’informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo
Partageant des objectifs communs liés à la protection des droits humains, il était important de conjuguer leurs efforts. Et c’est ce qui est matérialisé par la présente convention.
Les deux entités, à travers cette convention, ont décidé de travailler sur les points d’intérêts communs. Il s’agit entre autres du partage d’expériences, la sensibilisation « grand public » et les campagnes d’éducation au numérique, la sensibilisation des parties prenantes aux élections locales. « Je me réjouis de cette collaboration. Nous avons décidé de mutualiser nos actions pour mieux protéger les droits et libertés fondamentaux des concitoyens », a déclaré la présidente de la commission de l’informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo.
- Les acteurs des deux structures
Cette entente promeut également des formations communes au profit des membres et agents des deux structures.
Le document de la convention de partenariat comporte neuf articles. De ces articles, les deux structures s’engagent à collaborer dans le traitement des plaintes relatives aux cas de violation des droits et libertés fondamentaux relevant de leurs compétences.
- Le président de la commission nationale des droits humains (CNDH), Rodrigue Namoano
Pour les cas de violations qui leur sont soumis, chaque structure peut référer la victime à l’autre ou demander un appui technique. « Ce qui va permettre de travailler ensemble pour atteindre les objectifs pour le bien-être des populations » a souligné le président de la commission nationale des droits humains (CNDH), Rodrigue Namoano.
- Photo de famille
La CIL et la CNDH s’engagent à tenir des bilans annuels, à tour de rôle pour évaluer l’état du partenariat instauré. Et tout différend qui surviendrait de l’application de la présence convention sera réglé à l’amiable entre les deux parties.
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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