Du 24 au 28 août 2020, se tient par vidéoconférence la formation des formateurs en gouvernance de l’internet et système d’information (FFGI). Un projet de l’Initiative TIC et Citoyenneté au profit des experts de l’outils internet des pays francophones. Objectif, renforcer les capacités stratégiques des pays francophones africains dans la mise en place d’écosystèmes numériques.

La cérémonie d’ouverture a eu lieu, ce matin à Ouagadougou, par vidéoconférence. Un top de départ donné par la ministre du Développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Ouattara Sanon. Une formation qui va mobiliser plusieurs acteurs tant nationaux qu’internationaux pour assurer la qualité de la formation.

Il s’agit des partenaires tels que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso ; l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’internet corporation for assigned names and numbers (ICANN) ; l’AFNIC (Association française de nommage internet en coopération), etc, qui ont répondu présent.

Hadja Ouattara/Sanon

Et, pour la ministre Hadja Ouattara/Sanon « c’est une formation de haute qualité et coûteuse et le Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour accompagner les jeunes ». Cette formation sixième (6è) du genre, débutée 2015, selon Toumana Charles Millogo, DG de l’ARCEP est « la dématérialisation galopante », car « toute notre vie sera numérisée dans un proche futur ». Pour conforter ses propos, Toumana Charles Millogo a déclaré que la crise sanitaire a démontré aux yeux du monde que « les communications électroniques sont les locomotives des économies du monde ».

l’intervention de la ministre Hadja Ouattara/Sanon

Représentant l’OIF, Dr Abou Zeid a expliqué dans son intervention que la crise du COVID-19 a révélé à l’Afrique que les TIC sont incontournables. Mais aussi, une opportunité car, la crise a permis à l’Afrique de faire des innovations majeures dans le domaine des TICS. Cependant, Dr Abou Zeid a invité les usagers des TIC à prendre en considération les aspects de sécurité et de confidentialité.

Dr Abou Zeid

Pour le béninois Pierre Dandjinou, vice-président, Engagement des parties prenantes en Afrique (ICANN) « l’Afrique doit investir dans les TIC pour protéger son espace numérique ». Pierre Bonis, DG de l’AFNIC et Arthur Cardinal, responsables de l’engagement des parties prenantes à AFRINIC, représentant le CEO de AFRINIC, le monde futur ne s’écrira pas sans les TIC.

Au sortir de la formation, les formateurs seront mis à niveau dans le secteur du numérique ou les évolutions rapides en langue. Ils seront dans l’espace francophone une expertise en matière de gouvernance de l’internet. Ces hommes et femmes en formation sont issus de sept (7) pays.

Pour la ministre Hadja Ouattara/Sanon , le Burkina Faso reste un partenaire clé aux cotés de l’ARCEP et des acteurs internationaux pour les TIC. Elle s’est félicitée de la percée du Burkina Faso en matière des outils d’implantation d’accès à internet et des systèmes numériques.

E.K.S/Lefaso.net

Source: LeFaso.net