Le Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGS) a tenu, ce mardi 28 juillet 2020 à Ouagadougou, sa quatrième session ordinaire et la première pour l’année 2020. La rencontre a servi de cadre pour les acteurs d’examiner les réalisations à mi-parcours, les difficultés et les perspectives pour le dernier semestre de l’année.

L’année 2020 a entamé son dernier semestre. Pour les institutions dont le programme d’activités a été fortement marqué par la pandémie à coronavirus, ce semestre sert d’occasion pour rattraper les retards. C’est dans ce contexte que le Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGS) a tenu ce mardi 28 juillet 2020 à Ouagadougou sa première session ordinaire de l’année en cours. « Les activités du PAGS ont été exécutées, au cours du premier semestre de l’année 2020, dans un contexte peu favorable, du fait d’une part, de la pandémie de la COVID-19, ayant entrainé des mesures de restriction et, d’autre part, des revendications sociales au niveau des structures bénéficiaires », a relevé d’entrée, Séglaro Abel Somé, président du Comité de revues.

Une vue des participants

Un programme d’activités bouleversé mais satisfaisant

Au total 163 activités dont 87 pour le sous-programme « Finances publiques » et 76 pour celui « Statistiques » étaient contenues dans le programme du PAGS pour cette année. Mai à la date du 30 juin 2020, un taux d’exécution physique de 35% et financière de 29,3% étaient enregistrés. Mais que les réalisations soient en deçà des attentes, Aissata Congo, responsable du Programme d’appui à la gestion de la finance publique et aux statistiques se dit satisfait des résultats obtenus.

« Nous disons que ces résultats sont en deçà de nos attentes mais au regard du contexte sanitaire qui n’a pas été favorable à la réalisation de certaines activités, on se dit globalement satisfait et nous sommes conscients qu’il faut mobiliser encore plus d’efforts pour rattraper le retard au second semestre », a-t-elle indiqué.

La satisfaction de Mme Congo se justifie par la réalisation des activités majeures du Programme. « Beaucoup d’activités importantes ont été réalisées. Le Programme a appuyé l’INSD dans le traitement du cinquième recensement général de la population qui a été fait en fin d’année 2019. Pour résoudre le problème d’insuffisance de statisticiens au niveau des structures de production des statistiques, le programme accompagne le système statistique national à la mis en place d’une école de formation des cadres supérieurs statisticiens. Dans ce sens, le Programme a accompagné les études de faisabilité.

le présidium de la session

Pour assurer la disponibilité d’informations pour le suivi des indicateurs du prochain référentiel national de développement, le Programme soutient le système statistique national dans l’élaboration du quatrième schéma directeur de la statistique qui doit identifier l’ensemble des opérations statistiques à réaliser », a énuméré la patronne du PAGS. Elle a en outre ajouté que du point de vue gestion des finances publiques, son Programme a accompagné l’élaboration des différents outils et le renforcement des compétences des acteurs pour maitriser leur utilisation.

Au cours de la session, les participants ont passé en revue les réalisations, les difficultés et parlé des perspectives. Il s’agira pour le PAGS de mettre les bouchées doubles pour rattraper les retards. « Nous allons accélérer la mise en œuvre des activités en faisant venir les experts qui devaient accompagner la réalisation de certaines activités mais qui étaient bloqués parce qu’ils ne pouvaient plus voyager », a ajouté Aissata Sané/Congo.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

Source: LeFaso.net