Doit-on croire aux spéculations de nos spécialistes ? Surtout quand certains de nos éminents spécialistes disent bruyamment sur la chaîne de télévision nationale que Covid 19 est le « nom anglais du virus ! » Dans un contexte aussi sérieux et un panel d’un tel niveau, accepterions-nous de mettre de tels impairs au compte de banal lapsus ?

Certains spécialistes banalisent… Cela peut être intéressant dans une très courte échéance pour se masturber intellectuellement et entraîner les masses populaires profanes avec. C’est notre très grand souhait que les choses soient moins alarmantes pour nous en Afrique mais la prudence est plus recommandée et mieux vaut faire du temps notre témoin favori que de la négligence notre certitude.

Pour ce Covid 19, on est en droit de croire plus à une manipulation génétique pernicieuse de l’homme pour cibler des économies et les affaiblir au détriment d’autres qu’à une banale maladie naturelle. C’est pourquoi il semble plus prudent pour nos spécialistes d’éviter des propos pompeux en mettant l’actuel Covid 19 qui sévit sur un pied d’égalité avec les autres virus naturels déjà connus.

Dans le cadre de projets machiavéliques, voire démoniaques de manipulations génétiques (« généticiennes »), les choses semblent avoir dégénéré pour se propager au-delà des cibles et aires géographiques initialement visés à l’épreuve de la réalité du terrain. Aussi, quand il s’agit de manipulations généticiennes, l’homme, bon qu’il est et extrêmement cupide qu’il est parfois (homo-économicus), est capable de réinventer des gênes rustiques de Corona résistants aux climats secs et chauds, voire arides comme les nôtres et de les réinjecter à dessein dans la nature, dans nos milieux.

Prudence donc ! Que nul ne se vante ! Que nul ne banalise ! Encore plus, que l’on évite d’être hypocrite ou moqueur face à un péril communautaire planétaire avéré ! Si en Europe, des supporters fous du football ont pu accepter la suspension des compétitions sans broncher, il faut vraiment s’interroger… Si des Présidents de Républiques ont même pu être atteints, il faut vraiment s’interroger.

Si par ailleurs, il était avéré que c’est la frange veille de la population qui reste plus vulnérable comme le soutient certains, rappelons-nous cependant que les personnes avancées en âge ont une place importante dans notre société et que ces personnes ne sont autres que nos grands-pères, grands-mères, pères, mères ou tout simplement nos Aînés bien aimés. Redoublons de prudence sans perdre pour autant notre sérénité minimale, parce qu’il s’agit de la maladie et pire, de la mort. Alors, prudence encore !

El Hadj Idrissa DIARRA

Politiste

diarra.idrissa@rocketmail.com

13 mars 2020

Source: LeFaso.net