Lutte contre la consommation des stupéfiants en milieu scolaire et estudiantin : Le Festival d'éloquence slam éveil s'engage à travers l'art oratoire

Le Festival d’éloquence slam éveil international vise, selon ses initiateurs, à promouvoir l’implication des jeunes dans le respect et la valorisation des valeurs culturelles et artistiques au Burkina Faso, en vue d’améliorer le dialogue social face à l’incivisme grandissant. Il a pour objectif également de conscientiser la jeunesse à travers l’art oratoire, sur « l’auto destruction » par la consommation de stupéfiants. « Notre mission est d’apporter une contribution à l’éducation nationale à travers l’art et de donner plus d’occupation aux jeunes en renforçant leurs liens social et scolaire autour des scènes et des classes. Nous voulons éclairer les jeunes sur les valeurs culturelles liées à l’intégrité, l’honnêteté, la justice, le civisme, la dignité et à l’éducation », a expliqué Benjamin Boni, président du Label Afrikan’Da Officiel.

Selon lui, la jeunesse burkinabè s’adonne plus aujourd’hui à la consommation de la drogue, de l’alcool et de la cigarette. Ainsi, cette édition aura pour but de permettre aux langues et à l’esprit de se délier de ces pratiques néfastes. Elle offrira aux jeunes, un espace qui leur permettra de découvrir et de se laisser dompter par notre culture nationale.

Ainsi, le groupe Afrikan’Da et ses collaborateurs organiseront au profit des potentiels candidats, quinze ateliers d’écriture suivant un calendrier décidé de commun accord avec les responsables des établissements partenaires et sans manipuler le programme scolaire habituel. Il y aura également des études théoriques et pratiques qui se baseront sur l’histoire du slam, de la poésie et les techniques du slam, les concepts théoriques sur la culture, la citoyenneté et le civisme.

Les participants au FESE international auront également l’occasion de découvrir la musique sous une autre forme, attrayante et intellectuelle. Ils découvriront des scènes, des instruments de musique, des studios d’enregistrement audiovisuel et une possibilité d’ouverture à d’autres types d’atelier tels que la peinture, le dessin, les techniques vocales, le cinéma et bien d’autres ateliers feront l’objet de découverte auprès de l’institut français.

La phase finale qui se tiendra sur trois jours, du 27 au 29 février 2020, s’articulera autour de plusieurs activités. « Nous aurons une conférence publique sur le thème du festival, une table ronde visant à améliorer les relations entre le BBDA et les artistes, un panel sur le sous-thème qui sera animé et modéré par les femmes et une causerie d’échanges autour d’un atelier musical », a laissé entendre Benjamin Boni.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini

Lefaso.net