Située à 110 kilomètres à l’Est de Ouagadougou, sur la route nationale N°4, la commune urbaine de Zorgho est forte d’environ 52 mille âmes, réparties dans 34 villages et six secteurs. Chef-lieu de la province du Ganzourgou, Zorgho est réputée pour sa danse traditionnelle « Warba » et son « Nabasga » (fête culturelle célébrée chaque année par les chefs coutumiers). Dans le cadre de sa rubrique « Vie de commune », Lefaso.net a rencontré son maire Jacques Kaboré. Echanges à bâtons rompus avec Jacques Kaboré, également cet enseignant dont on dit beaucoup de bien pour ses résultats scolaires et sa passion pour le travail.
Lefaso.net : Zorgho, commune d’où est natif le président du Faso. Un avantage certain, tout de même !
Jacques Kaboré : C’est peut-être la vision populaire. Sinon, en réalité, le président a été élu pour tout le pays et le programme qu’il est en train de dérouler intéresse l’ensemble du pays. Et comme il l’a lui-même dit : il ne voudrait pas créer de déséquilibre dans le développement. Quand on a le président qui est issu de votre commune, c’est bien, mais au plan matériel, il n’y a rien de particulier (parce que le président ne peut pas privilégier une commune par rapport à une autre). Comme vous le constatez actuellement, et par comparaison, Zorgho fait face aux mêmes défis que les autres communes du pays.
De façon succincte, d’où vient le nom « Zorgho » ?
Je vais essayer d’expliquer littéralement. Selon les vieilles personnes, le nom « Zorgho » signifie littéralement : ça produit en abondance. En effet, quand les premiers habitants sont arrivés, ils ont élu domicile à un endroit qu’on appelle Tirkoum, vers la résidence du haut-commissaire. A cet endroit, il y avait des baobabs qui ont, la même année, produit en masse ; les fruits étaient suspendus partout. Ce qu’on appelle en mooré : « Zoramin ». C’est-à-dire en abondance.
La localité répond-elle aujourd’hui à son appellation ?
Elle répondait. Mais à dire vrai, aujourd’hui, avec la pression démographique, la production n’est pas aussi comme on l’aurait cru. Au début, la terre était vraiment riche et la production était abondante. Néanmoins, on ne se lamente pas, même si la production n’est pas excédentaire.
- Le maire Jacques Kaboré, avec à sa droite, le premier adjoint, El hadj Alassane Gambila, et son deuxième adjoint, Alfred Kaboré (à sa gauche)
Quelles sont les cultures dominantes ici ?
Ce sont le sorgho (rouge et blanc), le petit mil, le maïs (qui est introduit depuis quelques années), le sésame, le haricot et l’arachide.
Quelle est l’identité de Zorgho ?
Notre identité est d’abord culturelle. Quand on dit « Zorgho », on voit d’abord le Warba (danse traditionnelle et populaire du peuple mossi). Aussi, la commune est traversée par la route nationale N°4, qui est très fréquentée (route conduisant aux frontières du Niger, Togo, Bénin). Cela fait également une identité et une potentialité qui peut être exploitée.
Le Warba, est-ce une identité qui rapporte vraiment à la commune ?
C’est une identité vécue. Mais qui rapporte à Zorgho, ce serait trop dire. Néanmoins, ça permet à Zorgho d’être internationalement reconnue et je me dis que ce n’est quand même pas rien. Mais parlant de ressources générées par cette identité, c’est, pour le moment, la croix et la bannière. Nous sommes toujours en train de mener la réflexion pour voir dans quelle mesure elle peut générer des ressources au profit de la commune. Le Musée est pour le moment géré par une association.
Zorgho est aussi connue pour son Nabasga, qui est une fête coutumière qui se tient chaque année. Elle draine beaucoup de monde. Pendant les trois jours que dure cette fête, c’est un véritable marché international qui se vit également. De nombreux commerçants tirent le maximum de leur chiffre d’affaire annuel. Un commerçant m’a confié qu’il peut réaliser, pendant les trois jours, des bénéfices qui équivalent à ceux de tout le reste de l’année. Ce qui n’est pas rien. C’est le moment où l’expression culturelle est le plus vécu ; en plus du Warba, il y a beaucoup d’autres expressions culturelles qui s’expriment. Ce qu’il y a, c’est vraiment réfléchir pour faire du secteur une industrie pour la commune.
Tirez-vous réellement bénéfice de cette position géographique ?
Je pense bien. Tant bien que mal, la population exercice le commerce autour de cet axe et beaucoup y font de bonnes affaires. Mais, nous aurions profité davantage, si l’aire de repos qui a été construit (entrée Est de la ville de Zogho, ndlr) s’ouvrait et qu’il est bien géré.
Comment Zorgho vit-elle cette position de ville traversée par une route nationale, lorsqu’on sait que des populations riveraines de ces routes expriment parfois, et violemment, leur ras-le-bol face à la récurrence des accidents ?
Depuis que nous sommes arrivés, nous avons pris l’initiative d’élargir, à peu près de trois à quatre mètres, les rebords de la route ; parce qu’effectivement, comme ce sont des lieux de commerce, ça ne peut que causer des accidents. Je pense que ce sont aux collectivités traversées par les routes nationales de prendre des mesures préventives.
Si les gens construisent des boutiques sur la route, on va naturellement enregistrer de nombreux accidents. Je ne peux pas dire qu’on n’a pas d’accidents ici (il n’y a rien sans inconvénient), mais je pense que c’est minimisable. Nous avons pris des mesures, en dégageant les abords de la voie pour ériger des boutiques. Le fait d’avoir élargi les rebords, en dégageant les installations, permet aux conducteurs de voir de loin et d’éviter ainsi les accidents.
Aussi, la population de Zorgho est jugée d’accueillante et la construction de l’aire de repos est même due à cette réputation des populations ; ce sont les conducteurs eux-mêmes qui ont demandé à ce que l’infrastructure soit construite à Zorgho. Sinon, l’aire de repos était prévue pour être construite ailleurs. Nous continuons également la sensibilisation des populations sur la nécessité de respecter les règles et consignes.
Combien pèse, à ce jour, la commune urbaine de Zorgho, en matière de mobilisation de ressources ?
Notre capacité de mobilisation s’accroît d’année en année. Si l’on en croit les premiers maires, c’est quand même un grand bond en la matière. Aujourd’hui, nos ressources propres dépassent les 100 millions de F CFA. Avec les ressources externes, nous sommes à plus de 300 millions.
Ce n’est toujours pas suffisant, mais il y a quand même un motif de satisfaction, parce que depuis notre arrivée, nous avons entrepris des activités tendant à sensibiliser les commerçants à s’acquitter de leurs taxes et impôts. Il faut faire comprendre qu’on ne peut pas se développer seulement avec des aides, il faut des efforts à l’interne pour mobiliser des ressources. Depuis que nous sommes là, je pense quand même qu’il y a une amélioration.
- Des danseuses de Warba lors du festival Warba
Cela veut-il dire que le niveau de civisme fiscal est satisfaisant ?
Pas satisfaisant, mais ça s’est amélioré. Nous sentons un relèvement significatif des taxes. Comme dans tout milieu, il y a des brebis galeuses. Il y en a qui pensent que les taxes qui sont versées sont destinées à autre chose. Donc, on n’est pas satisfait. Mais, il y a une amélioration ; des commerçants paient régulièrement leurs taxes.
Sur la vie du Conseil municipal, quelle est sa coloration politique et l’ambiance qui y prévaut ?
Je peux dire que le Conseil municipal est monocolore, parce que tous les conseillers sont issus du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, ndlr). Les conseillers municipaux sont au nombre de 81 : 51 hommes et 30 femmes.
N’y a-t-il pas eu d’autres partis politiques ou candidats indépendants qui se soient présentés, en dehors du MPP ?
Il y en a eu, mais ils n’ont pas pu engranger quelque chose. D’autres ont certainement senti que la lutte était perdue d’avance.
Le mandat actuel des Conseils municipaux est aussi marqué, dans nombre de localités, par des tensions entre conseillers municipaux, parfois même entre élus du parti au pouvoir. Comment Zorgho vit-elle ce mandat unicolore ?
Je ne voudrais pas jeter des fleurs à notre équipe, je laisse cette appréciation à d’autres personnes. Mais, je dirais qu’à Zorgho, l’ambiance est bonne entre conseillers. Ça ne veut pas dire non plus qu’il n’y a pas de contradictions au sein du Conseil municipal lors des sessions ; souvent les échanges sont houleux (contrairement à ce qu’on pourrait penser). Il faut aussi souligner que ces couacs entre conseillers sont caractéristiques des grands partis politiques. Mais à Zorgho, jusqu’à preuve de contraire, il y a de l’harmonie.
Quelles ont été vos priorités dès votre arrivée à la tête de la commune ?
Notre priorité était de voir comment améliorer l’assiette fiscale. Ensuite, comment intensifier la lutte contre les accidents de la circulation. Il fallait aussi mettre l’accent sur les secteurs sociaux, telles que l’éducation, la santé et l’eau potable ; parce que nous pensions que c’était le minimum pour pouvoir aller au développement.
- Le Musée de Warba de Zorgho fait partie des attractions de la localité
Trois ans après, comment jugez-vous la mise en œuvre de ces priorités ?
Je dirais qu’un maire ne pourra jamais être satisfait, parce qu’il y a toujours de nouveaux défis qui se présentent ; la démographie aidant. On a l’espoir que les choses peuvent être améliorées.
De tous les secteurs prioritaires identifiés, lequel vous donne le plus de satisfaction à ce jour ?
C’est vrai qu’on n’est jamais satisfait, mais ce qui retient mon attention, c’est le début des travaux du barrage de Pougma. Souvent, les gens pensent que le développement, ce sont les immeubles. Personnellement, je pense que le développement, ce n’est pas cela. Lorsque vous avez des buildings et que vous n’avez pas d’eau potable pour votre population, vous n’avez pas d’eau pour abreuver vos animaux, vous ne faites pas le développement.
Mais dès qu’il y a par exemples des barrages, les gens vont produire des légumes ; les femmes, les jeunes peuvent s’occuper et créer une chaîne d’activités. C’est de là que peut venir le développement durable. Si ce barrage venait à s’achever (les travaux sont pour le moment arrêtés, mais je pense qu’après la saison des pluies, ils vont reprendre), on va sentir la commune bouger encore plus. Il y a bien d’autres secteurs dans lesquels on peut tirer un motif de fierté, mais celui-là me marque particulièrement pour les raisons que je viens d’évoquer.
Et le gros point d’insatisfaction ?
C’est la protection de l’environnement et la gestion du foncier. Sur la gestion foncière, vous avez les non-lotis qui foisonnent et cela pause de réelles préoccupations. Et comme la loi donne pouvoir aux propriétaires terriens (c’est-à-dire que ceux qui y cultivent sont les propriétaires), ça fait que souvent, il y a de l’exagération. Les gens veulent s’accaparer tout, ils vendent. Ce n’est pas de cette façon que je concevais les choses.
Quand vous divisez tout votre champ que vous vendez, que feront vos enfants ? On peut faire les lotissements, mais quand c’est trop serré (comme c’est le cas actuellement), ça complique davantage les choses.
En ce qui concerne l’environnement, il y a une sérieuse pression sur le couvert végétal, si bien qu’il faut que des actions vigoureuses soient rapidement prises pour pouvoir freiner cet élan. L’eau, c’est la vie. L’arbre, c’est également la vie.
- Le Warba se vit à travers toutes les franges sociales (photo illustration)
Avez-vous une politique de restauration et de protection de l’environnement ?
Nous avons des associations qui nous accompagnent dans le domaine. Nous avons aussi le service départemental de l’environnement, qui œuvre sans cesse. Mais, ce n’est pas simple, parce qu’il y a déjà une dégradation qui était amorcée et le rythme est accéléré. On peut placer dans cette préoccupation, l’aménagement de la ville ; vous constaterez qu’il n’y a pas de caniveaux de drainage des eaux dans la ville. Quand il pleut, ce n’est pas simple…
Avec les soucis que vous venez de soulever, faut-il croire que des opérations de lotissement à Zorgho ne sont pas pour demain ?
Non, ça ne veut pas dire qu’on n’ira pas à des opérations de lotissement. Mais, nous allons nous couvrir de toutes les précautions pour éviter des frustrations. Il faut d’abord identifier les zones à lotir, définir les critères d’attribution, etc.
Vous parliez de l’importance de la mobilisation des ressources et énergies à l’interne. Avez-vous un plan d’implication des ressortissants de la commune à cet effet ?
Politique à proprement parler, non. Mais, nous avons des ressortissants vivant dans d’autres villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Pouytenga…, à qui nous sollicitons des aides pour des actions de développement. A titre d’exemple, nous avons un frère résident en Amérique qui a, l’an passé, donné à notre CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale) un important lot de matériels d’une valeur de près de 300 millions F CFA. Ce sont donc des aides spontanées, ce n’est pas dans un cadre formel ; c’est lorsque nous sentons des besoins que nous les approchons.
Il y a des communes dans lesquelles cet aspect est bien organisé. Qu’est-ce qui empêche que ce soit le cas à Zorgho, surtout que vous avez de nombreux cadres ?
Il y a une organisation, mais c’est à l’échelle provinciale (Ganzourgou, Zorgho est le chef-lieu). Nous avons des associations qui regroupent les ressortissants. A titre d’exemple, pour la réalisation du barrage, l’étude a été faite par une de ces associations, qui est l’association Génération montante. Il y a également l’Association pour le développement de Ganzourgou qui se bat pour les différentes communes de la province.
Des partenaires (nationaux ou étrangers) vous accompagnent-ils ?
A l’interne, nous avons le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT), l’Organisation chrétienne de secours et de développement (CREDO), les associations que je venais de citer. Comme partenaires étrangers, la commune a des amis en France, précisément dans la ville de Reims, qui nous a même aidés avec la construction d’un château d’eau de 300 mètres cubes.
Il y a également des amis de Verrières-le-Buisson qui se sont organisés en association. Nous avons la ville (commune) de Bousbecque qui est en jumelage avec la commune de Zorgho et également la ville de Couëron. Ce sont des partenaires qui nous accompagnent, surtout dans les volets eau et assainissement.
Quel est l’état en ce qui concerne l’électrification ?
A l’heure où nous sommes, je pense que Zorgho a besoin d’une extension assez considérable. Il y a certes des acquis, mais beaucoup reste encore dans ce domaine également. Avec la SONABEL (Société nationale d’électricité du Burkina Faso), beaucoup de secteurs de la ville sont connectés, et même l’an passé, il y a eu une petite extension, mais beaucoup de zones restent encore à couvrir.
Il y a des zones bien construites, mais la SONABEL n’a pas la possibilité d’étendre jusqu’à ces zones. Il y a quelques villages qui sont aussi éclairés par le solaire, notamment Tigré où nous avons un petit champ d’installation solaire qui alimente le secteur-clé de ce village. Je peux donc dire qu’on a un besoin important en matière d’énergie ; parce que sans énergie, le développement est lent.
Quelle est la situation en matière de couverture sanitaire ?
On peut dire que ça va, parce que nous avons huit CSPS (Centres de santé et de promotion sociale) et un CMA. Il y a un nouveau CSPS en construction au niveau du village de Bogré, s’il venait à être achevé, ça va accroître notre capacité. Mais cela ne veut pas dire qu’il y aura satisfaction, beaucoup d’attentes restent encore à combler dans le secteur, car de nombreux villages sont encore à couvrir, nécessairement parce que très éloignés de centres de santé (certains sont à plus de 30 km et, pis, pendant la saison des pluies, ces villages sont coupés des localités ayant des centres de santé). C’est un plaidoyer en même temps que nous faisons pour que ces zones soient dotées de CSPS.
Et pour ce qui est de l’éducation ?
On peut dire que ça va à ce niveau, parce que nous avons seulement deux villages qui n’ont pas encore d’école primaire. Nous avons aussi de nombreux établissements secondaires, publics et privés. Le souci qui se pose, c’est la répartition qui n’est pas équitable. Nous avons des villages où les enfants sont obligés de parcourir des kilomètres (une dizaine) et en empruntant la route nationale ; ce qui occasionne parfois des accidents. Nous avons également un lycée professionnel en construction (beaucoup d’ateliers sont déjà achevés) et nous espérons que d’ici à là, il sera ouvert, car cela va aider plusieurs communes voisines.
Nous sommes à la veille d’une rentrée scolaire, comment votre équipe se prépare-t-elle, surtout lorsqu’on sait que la gestion des vivres, des fournitures scolaires…, crée des grincements de dents ?
Effectivement, nous avons lancé les marchés le plus tôt possible. Mais comme vous le savez, il y a des aspects qui ne dépendent pas des communes. Les gens aiment critiquer sans être allés à la source ; bien-sûr, certaines critiques sont fondées, mais d’autres ne le sont pas. Si vous lancez un marché et que le fournisseur est défaillant, vous vous retrouvez face à des désagréments.
Il faut encore prendre du temps pour résilier, prendre du temps pour relancer le marché. Ça prend du temps. Sinon, il n’y a pas un maire qui ne souhaiterait pas voir les enfants être dotés tôt de toutes les conditions pour commencer les cours. C’est d’ailleurs la raison d’être d’un maire. Nous avons pris des dispositions à Zorgho et je pense que s’il n’y a pas de difficultés, la rentrée s’effectuera bien et c’est notre souhait.
Le Burkina se dispose à passer à la 3e phase de la décentralisation, ce système de gouvernance à la base amorcé en 2006. En tant qu’acteur de ce processus, et fort des réalités vécues sur le terrain, quelles suggestions pouvez-vous faire pour que ce système de gouvernance réponde vraiment à sa vocation ?
Je dirais qu’il faut que le transfert (de compétences) soit effectif. Il ne faut pas transférer à moitié ; pour les matières transférées, il faut que l’argent vienne effectivement dans les communes pour être géré. Certes, il y a des difficultés un peu partout dans la gestion de ces matières transférées, mais c’est parce que c’est le début. Il faut permettre aux communes de se tromper souvent et de se corriger pour s’améliorer. C’est l’expérience qui va murir les communes.
Je pense donc que le transfert doit être conséquent. Il faut aussi assurer la formation (multiplier la formation sur la passation des marchés), assouplir les conditions par rapport aux conditions de passation de marchés et même dans le processus. Il faut donc le renforcement des capacités, parce que les maires et conseillers municipaux n’y sont pas par concours. C’est là que réside le problème ; quand vous lancez un marché, quelqu’un est attributaire, il n’arrive pas à exécuter, vous résiliez le contrat.
Mais la personne va revenir sous d’autres formes pour revenir postuler au marché. Ce n’est pas simple. Il faut qu’on donne aux communes les mains libres à ce niveau et assouplir un peu la réglementation. C’est pour dire que le transfert des compétences doit être suivi des ressources financières. Quand on vous transfert les matières et que ce n’est pas suivi de ressources financières, c’est comme si on vous transférait seulement les problèmes.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Entretien réalisé par O.L.O
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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