Inspecteur des impôts et précédemment directeur général des Impôts, Adama Badolo a officiellement pris fonction en qualité de directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), le 20 août 2019 à Ouagadougou. Il succède à Amélie Jocelyne Belém/Zagré qui assurait l’intérim depuis juin dernier. La cérémonie s’est déroulée en présence des anciens directeurs, du personnel de l’école, des amis et parents. Etait également présente, Raïnatou Ouédraogo, maire de l’arrondissement N°3.

Le nouveau Directeur général (DG) de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a été nommé par le Conseil des ministres en sa séance du 25 juillet 2019. C’est par la lecture du décret de nomination que le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Seglaro Abel Somé, a procédé à l’installation d’Adama Badolo en remplacement d’Amélie Jocelyne Belém/Zagré en service depuis plus de deux mois.


La salle de réunion du bâtiment administratif a abrité l’évènement qui s’est voulu sobre mais plein de sens. En cette circonstance, le DG entrant a rassuré le ministre Lassané Kaboré et à travers lui le gouvernement du Burkina Faso, qu’il saura se montrer digne de sa confiance. Il a, en outre, félicité et reconnu le travail de ses prédécesseurs.

Sa connaissance de l’école et du travail qui s’y fait étant très limitée, il a déclaré qu’il lui faut un peu de temps pour mieux préciser le contenu qu’il veut donner à sa mission durée son mandat. A cet effet, il planifie de rencontrer l’ensemble des collaborateurs ainsi que tous les partenaires aussi bien nationaux qu’internationaux, pour avoir la compréhension et les attentes de chacun. Cela permettra de mettre en place une stratégie pour répondre aux attentes de toutes les parties.


Mais d’ores et déjà, le nouveau DG, qui est lui-même un produit de l’ENAREF, deuxième promotion du cycle A (1990-1993), a inscrit son action sous le sceau de la continuité et de l’innovation. Il s’agira, selon lui, de consolider les acquis, de travailler à corriger les insuffisances et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’école. Mesurant la tâche qui lui incombe, M. Badolo a sollicité l’accompagnement de tout le personnel de cette grande institution dont la renommée dépasse les frontières.

L’ENAREF est un creuset de formation de cadres pour gérer les finances publiques dans notre pays, à en croire le nouveau DG. « Mais la question des finances publiques est une question qui intéresse tout le monde. (…) Donc l’ENAREF va se donner les moyens de continuer à faire ce qu’elle faisait : former les cadres du MINEFID. Aussi, elle va s’ouvrir pour renforcer les capacités de tous les acteurs qui s’intéressent à la question des finances publiques », avant de promettre en conclusion.


En passant la main de la direction générale, Amélie Jocelyne Belém/Zagré a traduit sa reconnaissance au premier responsable du MINEFID pour l’avoir responsabilisée à la tête de l’ENAREF. Au-delà de cela, la DG sortante a renouvelé ses vœux de plein succès à son successeur.

Dans le souci de porter plus haut le flambeau de cette prestigieuse école qu’est l’ENAREF, l’administratrice des services financiers recommande à M. Badolo d’être un patron ouvert au dialogue, qui a une capacité d’écoute mais surtout compréhensif envers le personnel. Parce que, pour elle, « si on n’a pas la capacité d’écouter les uns et les autres, on ne peut pas gérer ».

Aïssata Laure G. Sidibé

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Source: LeFaso.net