Coiffure : Les adeptes de la mode nappy se retrouvent

FasoNappy est un groupe Facebook composé de femmes qui ont en commun l’amour des cheveux naturels (nappy). Dans l’optique de sortir du cadre virtuel, les membres du groupe organisent, une fois par an, une rencontre pour échanger sur l’entretien de leur chevelure. Les échanges avaient trois objectifs principaux : discuter des difficultés auxquelles les membres du groupe font face, en ce qui concerne l’entretien des cheveux ; savoir ce qui se fait en termes de cosmétique capillaire et encourager d’autres femmes au port des cheveux naturels.

Pour aromatiser l’évènement, les membres du groupe ont organisé des expositions-ventes d’articles de mode. A cette occasion, les acteurs de l’Afro-bizness ont présenté des produits d’entretien de cheveux naturels.

Selon Hortense Atifufu, administratrice du groupe, le concept nappy est une question de santé pour les femmes. « Avec le défrisage, de nombreuses femmes se sont rendu compte qu’elles avaient des problèmes capillaires. Avec les produits naturels, elles sont certaines qu’il n’y aura pas d’effets nocifs pour leur santé », révèle-t-elle. Elle insiste sur le fait que ce choix est aussi une manière de montrer sa fierté d’être noire. « C’est d’abord une manière de s’accepter en tant que femme noire, avec notre peau et nos cheveux crépus », souligne-t-elle. Pour l’administratrice, les femmes gagneraient à être dans la mode nappy parce que « cela nous fait économiser ».

Hortense ATIFUFU , membre du groupe Fasonappy

Le bio au rendez vous

Parmi les exposantes, il y avait celles qui proposaient des produits 100% biologiques. C’est le cas de Nadège Sanou, spécialisée dans la vente de produits cosmétiques bio artisanaux. Pour elle, le nappy est un mode de vie. « Quand on commence à prendre soin de ses cheveux, on se rend compte que pour avoir des cheveux sains, il faut bien s’alimenter, il faut avoir un certain mode de vie. C’est un état d’esprit », défend-elle. Elle soutient que le nappy permet de vivre le plus sainement possible. Lire la suite

Samirah BATIONO (stagiaire)

Lefaso.net