L’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a initié, du 22 au 26 juillet 2019, une formation au profit de 20 participants issus de différentes institutions. Durant ces cinq jours, les participants ont été outillés entre autres en sémiologie graphique, en production de cartes, etc.
La formation était destinée aux chargés de questions géographiques d’institutions présentes au Burkina Faso. Au nombre de 20, ils ont pu, cinq jours durant, renforcer leurs capacités en système d’informations géographiques (SIG). Les participants à la formation ont été sélectionnés sur la base de « critères assez rigoureux ». De l’exigence de fournir des dossiers complets de six pièces à la proposition d’un projet en rapport avec la formation, les participants ont été soumis à des conditions exigeantes.
« L’idée de la formation en SIG est venue du constat qu’il y avait un outil pertinent à même d’aider les uns et les autres dans leurs activités », a indiqué Dr Gabriel Sangli, directeur adjoint de l’ISSP.
Durant les cinq jours, les participants ont été outillés sur plusieurs thèmes. Généralités sur le SIG, référentiel en cartographie, introduction à QGIS, ouverture et visualisation, création d’un projet QGIS, digitalisation et composition de carte avec les données numérisées ont été entre autres thèmes de la vingtaine de thèmes abordés au cours de la formation.
Des apprenants satisfaits
QGIS est un logiciel SIG (système d’information géographique) libre multiplateforme publié sous licence GPL. Son développement a débuté en mai 2002. Il permet de saisir, de traiter, d’analyser et de présenter l’information géographique. La formation qui portait beaucoup sur ce logiciel a été très bien appréciée par les participants. « La formation s’est bien passée.
Nous avons appris l’utilisation de plusieurs outils », a relevé Mme Balima née Paré Marie Thérèse. Bien que satisfaits de ce qu’ils ont appris, les participants souhaitent poursuivre le renforcement de leurs capacités à travers d’autres formations. « Selon moi ce n’est pas assez parce que nous avons beaucoup de données, dans nos services, à capitaliser », a ajouté Mme Balima.
Une requête qui a été bien entendue par les premiers responsables qui envisagent déjà les niveaux 2 et 3 de la formation au profit des participants.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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