C’est sous le slogan « Ouaga en mouvement, vivre ensemble et unis ensemble » que le maire de la capitale, Armand Pierre Béouindé, et le ministre des Infrastructures, Éric Bougma, ont procédé, ce lundi 22 juillet 2019, au lancement des travaux de voiries et d’équipements publics au profit de la ville Ouagadougou, dans l’arrondissement N°6.


Soucieux d’offrir un meilleur cadre de vie aux citoyens de Ouagadougou, le conseil municipal, avec à sa tête le maire, a inscrit l’aménagement, le bitumage et l’assainissement des voiries au centre de ses préoccupations. Ainsi, à travers le projet de mobilité urbaine qui répond aux besoins de renforcement des infrastructures, la mairie veut raccourcir les distances par des voies de desserte de qualité, fluidifier la circulation et atténuer les problèmes d’inondations dans la ville.


De ce fait, la seconde phase du projet de développement durable de Ouagadougou est subdivisée en deux lots. Le lot 1 intervient dans l’arrondissement 4, et concerne le tronçon qui va de l’avenue Jean-Baptiste-Ouédraogo à la rue Baba Rawa. Elle est distante de 2, 930 km. Le délai imparti à la société Globex construction Service pour l’exécution des travaux est de 12 mois. Le lot 2 concerne des rues dans l’arrondissement 6, pour une longueur totale de 9, 398 km. Ici, les travaux seront réalisés par l’entreprise Sogea Satom dans un temps imparti de 14 mois.


Financé à hauteur de 14 434 489 617 F CFA par l’Agence française de développement, le projet connaît l’implication des ministères en charge de l’Urbanisme et des Infrastructures, du Bureau national des évaluations environnementales et du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics.


Outre l’amélioration des infrastructures de transport, la mairie, dans sa politique de mobilité urbaine, a entrepris la réhabilitation de la gare routière Ouaga-inter. C’est un projet écologique qui mettra un accent particulier sur l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables à travers la construction de toitures solaires intégrées.


À terme, les travaux permettront de mettre fin à l’occupation anarchique de la voie publique et de sécuriser le quartier. La gare sera réhabilitée par l’entreprise Sogea Satom en 10 mois, pour un coût de 4 252 442 759 F CFA. À sa réception, la nouvelle gare Ouaga-inter comprendra des guérites d’entrée, une administration, des halls d’embarquement et de débarquement. Il y aura aussi de l’éclairage public, des boutiques, des centres de collecte d’ordures, une infirmerie, une aire de stationnement.


Pour le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, la date du 22 juillet 2019 est exceptionnelle pour lui et les membres du conseil municipal, car le lancement de ces travaux voit la concrétisation d’un volet important du programme de son mandat 2016-2021. La question de la mobilité est vitale car, dit-il, « il faut se déplacer le plus souvent pour produire et satisfaire ses besoins ». Cependant, il relèvera que l’expansion spatiale et démographique, en plus de la dégradation du réseau routier, rend le déplacement dans la ville périlleux pour les usagers.


Et c’est pourquoi le conseil municipal a décidé de mobiliser les acteurs de l’aménagement urbain autour de cette problématique. Le maire a saisi cette occasion pour réitérer ses remerciements à l’Agence française de développement (AFD). Il a aussi dit sa reconnaissance à l’ancien maire Simon Compaoré, qui a posé les jalons de cette relation entre la capitale et l’AFD depuis 1997.

Juste Ephrem ZIO

Lefaso.net

Source: LeFaso.net