Le Syndicat des administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) a battu le macadam, de la bourse du travail à la primature, ce 26 juin 2019. Ce mouvement se veut un des moyens de lutte du syndicat pour réclamer de nouveau la reprise du dialogue avec le gouvernement sur la résolution de sa plateforme revendicative.
L’attente a été vaine devant le premier ministère à l’issue de la marche du Syndicat des administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs (SYNACSAB) ce 26 juin 2019. Pendant plus d’une heure, ces agents de l’administration territoriale munis de balais, de casseroles et de pancartes ont repris en chœur l’hymne national. Au final, l’interlocuteur attendu (le Premier ministre Christophe Dabiré ou son représentant) n’est pas apparu. Le mémorandum n’a donc pas été réceptionné.
L’une des raisons de ce rendez-vous manqué serait la non autorisation de la marche par la mairie. En effet, le préavis de marche déposé auprès de la mairie de Ouagadougou n’a pas reçu un avis favorable. Mais le syndicat a tenu a exécuté un des moyens de sa lutte comme annoncé lors de sa conférence de presse le 25 juin 2019.
Après cette tentative sans succès, Adama Bidiga, secrétaire général national du SYNACSAB, et ses camarades, comptent durcir le ton à partir du 1er juillet 2019 en étendant les mesures de boycott à d’autres activités. « Nous allons revenir, et nous serons plus nombreux , a-t-il lancé avant de rebrousser chemin.
Pour rappel, il y a un mois, soit du 22 au 24 mai 2019, le SYNACSAB a marqué un arrêt de travail de 72 heures qui avait été ponctué d’une marche. A l’issue de cette marche, le syndicat avait renouvelé son intention de poursuivre la lutte.
Mariam Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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