C’est parti, depuis ce 24 juin 2019 à Ouagadougou, pour les soutenances de fin de formation à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). 47 stagiaires sont concernés par cette deuxième vague de soutenances.
Après 21 mois de formation pour les assistants et 24 mois pour les conseillers en sciences et techniques de l’information et de la communication, les stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) doivent maintenant passer devant un jury pour défendre leurs mémoires de fin d’études.
Dans la pratique, il s’agit de présenter un mémoire audio accompagné d’un support écrit appelé « dossier de production », pour les stagiaires de l’option journalisme et ceux ayant été formés en techniques et technologies des médias. Dans la filière communication, c’est une étude de cas qui est demandée aux stagiaires.
Trois jours sont consacrés à cette série de soutenances. Et le doyen des membres du jury, Césaire Dah, de réaffirmer la pertinence de la soutenance, comme pour répondre à ceux qui remettent en cause le format de l’évaluation.
La communication digitale des institutions…
En ce premier jour, l’impétrant Drissa Ouattara a présenté une étude de cas sur la pratique de la communication digitale au sein du ministère de l’Économie, des finances et du développement (MINEFID). Il a obtenu la moyenne de 17 sur 20.
Selon ses enquêtes, la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du MINEFID utilise beaucoup le réseau social Facebook et son site web pour communiquer. Toutefois, il recommande une mise à niveau des personnes en charge de cette tâche. Drissa Ouattara note quelques insuffisances dans les différentes pratiques. Il n’a pas manqué de souligner que le domaine numérique n’est pas comme la communication classique et qu’il faut s’adapter à l’innovation permanente.
Pour Jean-Baptiste Dipama, directeur de production de l’impétrant, le travail de l’étudiant permet de toucher du doigt les réalités de la communication dans l’administration publique au Burkina Faso. « Chez bon nombre de DCPM, on se contente de quelques fonctionnalités basiques, tout en laissant un bon lot qu’on peut utiliser pour optimiser sa communication », regrette-t-il.
Mariam Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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