Le gouvernement burkinabè et les syndicats de l’éducation ont signé ce vendredi 3 mai 2019 un procès-verbal d’élaboration du statut valorisant de l’enseignant. Cette signature intervient au moment où les enseignants ont décidé de suspendre les activités scolaires, mettant ainsi en péril l’année scolaire.

C’est fait. Les enseignants burkinabè auront leur statut valorisant. La signature du procès-verbal d’accord pour la rédaction du document a eu lieu ce vendredi 3 mai 2019. Le ministre en charge de de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, au nom du gouvernement, a salué la hauteur d’esprit qui a prévalu entre les deux parties. Pour lui, au-delà des divergences, il était bon de réfléchir sur le statut valorisant. La rédaction du document commencera le 6 mai 2019 à Koudougou, a annoncé le ministre. Les rédacteurs ont 21 jours pour élaborer le statut. Ceci pour qu’en fin du mois de mai, il puisse être introduit en conseil des ministres pour signature.


Stanislas Ouaro se félicite de l’accord trouvé entre les deux parties. Il a laissé entendre qu’on ne peut pas être content de certaines décisions mais pour la vie de la nation, il est bon de faire des sacrifices. Pour lui, aucune nation ne peut se développer sans un système d’éducation de qualité.

Il espère donc que le document fera le bonheur du peuple burkinabè. Du côté des syndicats, la présente signature est une victoire d’étape. C’est donc un préalable sur lequel les deux parties se sont accordées. Pour le coordonnateur national des syndicats de l’Education, Bonaventure Bélem, on ne peut pas valoriser le système éducatif sans les personnes qui l’animent.


Après cet accord, les syndicats espèrent que son application ne connaitra pas de difficultés. Avec cette avancée, les syndicats vont-ils lever le mot d’ordre du mouvement d’humeur ? « Nous communiquerons pas nos canaux habituels », a répondu Bonaventure Belém.

Dimitri OUEDRAOGIO

Lefaso.net

Source: LeFaso.net