Le vendredi 26 avril 2019, la 27e édition du festival Jazz à Ouaga a été lancée par le secrétaire général du ministère en charge de la Culture, Dr Lassané Simporé. Du 26 avril au 4 mai 2019, ce sont plus de 200 musiciens et 40 groupes qui presteront au cours de cette édition.

« Cela fait 27 ans que le jazz est au pouvoir. Mais soyez sans crainte, il n’y aura pas d’insurrection ». C’est par cette note d’humour que le président de Jazz à Ouaga, Abdoulaye Diallo, a souhaité la bienvenue aux amoureux du jazz.

Le président de Jazz à Ouaga, Abdoulaye Diallo

Plus de 200 musiciens et 40 groupes vont prester du 26 avril au 4 mai 2019. Une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe est invitée pour l’acte 27 de jazz à Ouaga. Le thème retenu de cette édition est « Jazz et musique : facteurs du vivre ensemble ». Selon Abdoulaye Diallo, au regard de la situation sécuritaire actuelle que vit la sous-région, il n’y a que ce genre d’événement qui montre qu’il y a de la normalité. « Nous sommes le facteur de la normalité, la preuve de la normalité. En choisissant ce thème, nous voulons montrer que nous jouons un rôle très important dans le vivre ensemble », a-t-il ajouté.

Djam Quintet en prestation avec la troupe de Irène Tassembedo

Pour le secrétaire général du ministère en charge de la Culture, Dr Lassiné Simporé, d’aucuns auraient cru que cette édition n’aurait pas lieu, vu le contexte sécuritaire du Burkina Faso. Heureusement, toujours selon lui, les organisateurs n’ont vu pas la situation de cet œil. Ainsi, il a remercié les artistes-musiciens et les amoureux du jazz qui ont effectué le déplacement au Pays des hommes intègres.

Jazz à Ouaga 2019, ce sont trois lieux retenus : le CENASA, l’Institut français et la cour du FESPACO, qui est le village du festival.


11 ans plus tard, Djam Quintet revient à Ouaga

Pour cette 27e édition, deux innovations majeures sont au programme : la danse et la résidence de création. Autre changement de cette édition, c’est le plateau artistique dominé par des musiciens burkinabè. « Nous avons beaucoup d’artistes burkinabè qui ont du succès ailleurs mais qui ne sont pas assez connus ici », a affirmé Abdoulaye Diallo.


L’Algérien Ahmed Djamil Ghouli alias Djam Quintet a ouvert le bal de Jazz à Ouaga 2019. Après sa première participation en 2008, il est revenu avec « plus de maturité et de bagages », comme il l’a si bien dit. « Après 11 ans, c’est un grand retour parce que le temps m’a permis de lancer mon album dans lequel j’ai fait deux titres en hommage au Burkina Faso. Tout cela montre que j’ai un vrai attachement avec ce pays et Jazz à Ouaga », a-t-il indiqué. Bassekou Kouyaté du Mali est le deuxième et dernier artiste à avoir presté pour la première soirée.

Cryspin Masneang Laoundiki

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