Remise de matériels, d’engrais et autres kits agricoles pour accompagner les acteurs du monde rural, ouverture de la foire des produits, visite des stands par le chef de l’Etat, décoration de 141 acteurs du monde rural dans le domaine agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique. Ce sont les temps forts qui ont marqué l’ouverture officielle de la 21e édition de la Journée nationale du paysan, ce vendredi 26 avril 2019, sur le terrain du lycée Bafudji de Gaoua.
Traduire la reconnaissance de la nation aux braves producteurs pour leur engagement dans le secteur agricole et reconnaitre le rôle qu’ils jouent dans le tissu économique et social du pays. Cette reconnaissance a permis au gouvernement d’accompagner, les producteurs avec des kits agricoles à hauteur de 71 millions de FCFA.
- Le materiel à remettre aux producteurs
Ce soutien du gouvernement aux chambres régionales d’agriculture des treize régions du Burkina vise à permettre aux acteurs, de mieux aborder la campagne agricole pour relever le défi de la sécurité alimentaire. Cet appui aux producteurs sonne comme un soulagement selon certains producteurs. « A l’orée du début de la campagne agricole à venir, ce don vient accompagner nos producteurs », a affirmé Eric Zougoumoré, président de la Chambre régionale d’agriculture du Centre-sud.
- Le président de la chambre nationale d’agriculuture du Burkina
Mais, des réformes s’imposent pour accompagner les acteurs du monde rural pour leur permettre de relever les défis majeurs et les obstacles au développement du secteur. Pour y parvenir, les différents partenaires en matière de développement rural ambitionnent d’œuvrer avec plus d’efficacité et plus de synergie pour la conduite des actions.
Cette rencontre aussi est une occasion pour les acteurs du monde rural de mûrir les réflexions, en élargissant les concertations à la base afin de développer des mécanismes pour assurer la continuité de la production, condition indispensable pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Burkina.
Pour relever le défi de l’insécurité alimentaire dans le pays, les acteurs interpellent le gouvernement sur plusieurs points pour accompagner les producteurs.
Cette présente édition qui se tient sous le thème « Défi de la sécurité alimentaire dans un contexte d’insécurité : quelles stratégies d’accompagnement des exploitations agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques », est d’actualité au regard des maux qui minent le secteur rural au regard du contexte sécuritaire. Face à cette situation, « des actions sont en cours pour apporter, une réponse à la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a souligné le ministre en charge de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo.
- Le ministre de l’agriculture
La plupart des conflits ont pris leur origine dans cette question de foncier rural et la non- mise en valeur de certaines zones à fort potentiel agricole. Ainsi, selon le gouverneur de la région du Sud-ouest, Tagsséba Nitiéma, « sur 78 cas de conflits enregistrés dans la région en 2018, 59 cas sont liés aux fonciers ruraux ».
- Le président du Faso et le prémier ministre.
Malgré les efforts entrepris par le gouvernement pour soutenir le secteur, des insuffisances persistent au regard des difficultés vécues au quotidien par les producteurs. Il s’agit de la modernisation des exploitations agricoles à travers la promotion de la mécanisation et l’introduction de nouvelles technologies. « L’irrégularité des appuis techniques aux producteurs, l’absence de priorité dans l’application de paquets technologiques de production et la diminution du potentiel productif dans les exploitations familiales », sont entre autres difficultés du secteur, a confié Moussa Koné, le président de la Chambre nationale d’agriculture du Burkina.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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