Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a abrité, le 19 avril 2019 à Ouagadougou, la cérémonie de remise des prix de la 20e édition du concours « Promotion de la langue française et des Langues nationales (PROLAF-LAN) ». Vingt-quatre candidats issus du Burkina Faso, du Bénin et du Togo ont pris part à cette compétition. Une initiative de l’Organisation internationale de la francophonie au profit des élèves des pays francophones, afin d’accroître l’excellence, le brassage culturel et l’intérêt pour les langues nationales et la langue française.


La 20e édition du concours « Promotion de la langue française et des Langues nationales (PROLAF-LAN) » a eu lieu au Burkina Faso. Vingt-quatre candidats issus du pays des hommes intègres, du Bénin et du Togo ont pris part à la compétition. Outre le français, les élèves venus de toutes les régions du Burkina Faso ont fait leurs preuves dans les langues nationales telles que le mooré, le dioula, le fulfuldé et le gulmacéma. Les candidats sont tous des élèves de 6e à la Terminale. Ils ont été soumis à un test en français oral et écrit. Après la délibération, chaque candidat est reparti avec un prix en fonction de ses mérites.

Au décompte final, le Burkina et le Bénin ont totalisé chacun sept prix d’excellence. Le Togo n’en compte que quatre. Mais en dehors des prix d’excellence, des prix de consolation ont aussi été octroyés. Les récompenses étaient composées de matériel didactique, de gadgets TV5 Monde, d’attestations de participation et de tablettes.

Initié en 1999, le concours « Promotion de la langue française et des Langues nationales (PROLAF-LAN) » voit s’affronter chaque année, des élèves des classes de 6e à la Terminale issus des pays francophones. Mais cette année, seulement trois pays ont pris part à la compétition. L’objectif est d’accroître l’intérêt pour les langues nationales et la langue française.


Cette cérémonie de récompense a été l’occasion pour Aline Koala, chargée de missions au ministère des Affaires étrangères, représentant le ministre, de plaider pour le retour aux langues nationales « qui sont sources de philosophies et de scènes ».

L’ancien ministre de la Culture et directeur de l’Institut des métiers de la communication, du journalisme, de l’audiovisuel et du cinéma à l’Université Aube nouvelle, Mahamoudou Ouédraogo, parrain de la cérémonie, a salué l’initiative qui « promeut le brassage et l’excellence ».

La date de la prochaine édition sera annoncée à l’issue de la rencontre des promoteurs et de l’appel à candidatures. Les organisateurs espèrent la participation des autres pays francophones lors des prochaines éditions.

E.K.S

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Source: LeFaso.net