Le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a organisé, le samedi 13 avril 2019 à Ouagadougou, une conférence publique sur l’état des services de santé au Burkina Faso. Ce que l’on peut retenir, c’est qu’en 2017, le pays comptait 2 216 formations sanitaires pour plus de 8 000 villages. La couverture sanitaire est donc trop faible. Les services manquent aussi de matériel et le peu dont dispose le pays souffre de manque d’entretien. Le SYNTSHA veut donc un système de santé performant et accessible à tous.
Le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a échangé avec sa base et le public sur l’état des services de santé au Burkina Faso. C’était au cours d’une conférence publique qui a eu lieu à la Maison de la culture Jean-Pierre Guingané, à Ouagadougou. Les professionnels de la santé humaine et animale ont parlé de la qualité des services offerts aux patients.
Pour le syndicat, tout Burkinabè est soucieux du bon fonctionnement des services publics. Pourtant, quand les patients arrivent dans les formations sanitaires, ils ne sont pas satisfaits. Selon le secrétaire administratif du SYNTSHA, Hamadé Konfé, ce ne sont pas les compétences qui manquent, encore moins la volonté des agents de travailler. Cela est surtout dû au fait qu’ils n’ont pas le minimum pour accomplir leur mission.
Des communications, il ressort qu’en 2017, le Burkina disposait de 2 216 formations sanitaires. Ce chiffre est trop faible, notent les conférenciers, surtout quand on sait que le pays compte plus de 8 000 villages. Aussi, le peu de formations sanitaires qui existent rencontrent des problèmes. Selon le secrétaire général du SYNTSHA, les infrastructures présentent beaucoup d’anomalies.
Il y a des soucis d’étanchéité. Le personnel soignant cohabite souvent avec des rongeurs et des insectes. Le manque d’infrastructures est aussi accompagné de l’absence d’équipements. Le peu de matériel dont disposent certains services ne bénéficie pas d’entretien. Des pannes surviennent le plus souvent. Les réparations se font avec beaucoup de retard.
Le syndicat espère, avec cette conférence, avoir fait prendre conscience aux populations de l’état des services de santé. Ce fut aussi, selon le secrétaire administratif, l’occasion de soumettre des doléances aux décideurs afin qu’ils prennent les décisions qui s’imposent. En plus des militants du SYNTSHA, il y avait, à cette rencontre, des représentants d’autres mouvements syndicaux venus soutenir leurs « frères » de la santé.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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