La Direction générale de la douane a organisé, le mardi 9 avril 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’information et de formation sur l’interconnexion Burkina-Côte d’Ivoire. Cette rencontre a permis aux douaniers de s’imprégner de ce système développé et mis en œuvre depuis le 23 février 2019, et qui va faciliter le transport, simplifier les procédures, faire gagner du temps aux opérateurs économiques et aux transporteurs.

Les nouvelles technologies s’imposent de nos jours dans tous les domaines. Dans l’administration douanière, la dernière innovation est l’interconnexion des systèmes informatiques entre le Burkina et la Côte d’Ivoire.

Cette interconnexion vient moderniser l’administration douanière, en facilitant les procédures. Ainsi, la Direction générale de la douane a entamé, depuis une semaine, des sessions d’information et de communication réunissant ses agents et ses partenaires. La présente session, qui s’est tenue le mardi 9 avril 2019 à Bobo-Dioulasso, a permis de présenter le système développé et mis en œuvre depuis le 23 février 2019, et qui intéresse aujourd’hui toute la CEDEAO.

Adama Sawadogo Directeur Général de la Douane

En effet, le 23 mars dernier, les directeurs généraux des douanes de la Côte d’Ivoire et du Burkina ont lancé l’interconnexion sous l’égide de la commission de la CEDEAO. Un planning de déploiement sous-régional a été présenté et approuvé par les deux directeurs généraux.

Selon Adama Sawadogo, directeur général de la douane du Burkina, cette innovation va faciliter le transport, simplifier les procédures, faire gagner du temps aux opérateurs économiques, aux transporteurs, aux douaniers ; en somme, elle sera bénéfique à toutes les parties prenantes.


M. Sawadogo a en outre souligné que ce système est d’un grand intérêt pour le Burkina qui est un pays enclavé, car les questions liées au transit sont très essentielles. « Si vous ne maîtrisez pas le transit, vous ne maîtrisez pas vos ressources. La difficulté est qu’à partir de nos frontières, on reprenait les formalités qui ont été accomplies dans les pays de départ ; ce qui causait un alourdissement des procédures et ne favorisait pas le transport ni l’approvisionnement régulier. Alors, nous avons pensé par la suite, avec la CEDEAO, qu’il était important de mettre en place ce système, vu que nous avons les mêmes systèmes informatiques », a-t-il justifié.

Le Burkina a été désigné administration pilote par la CEDEAO. Ce système informatique concernera aussi le chemin de fer, d’ici quelques mois, pour ne pas créer de concurrence déloyale entre les deux moyens de transport.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré

Lefaso.net

Source: LeFaso.net