Tristesse, une fois de plus, dans la commune de Zoaga, située à la frontière avec le Ghana et à environ 500 kilomètres au sud de la capitale.
En proie àune crise de chefferie depuis 2013, et exacerbée, selon des sources locales, par l’instrumentalisation politique, Zoaga se caractérise depuis lors par l’altération de la vie commune entre Burkinabè.
Une situation qui va basculer, le 25 janvier 2019, à un affrontement entre les deux camps rivaux à la chefferie. Il a coûté la vie à quatre personnes et fait de nombreux blessés et autres dégâts matériels. Depuis lors, des voix de ressortants se sont multipliées pour appeler l’Etat à agir pour désamorcer la crise qui couve et « ce qui se mijote ».
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Malheureusement, dans la nuit de dimanche 31 mars au 1er avril 2019, un nouvel affrontement a éclaté entre les deux camps, selon des sources sur place. Le bilan fait état, toujours selon ces sources, de sept morts (chiffre des sources contactées). Les contacts apprennent également que plusieurs concessions ont été incendiés.
« Nous avons appelé en vain l’État à agir, mais hélas, il est resté de marbre à nos cris de détresse. Il fallait sanctionner ceux qui se sont rendus coupables de tueries », déplore une source, effondrée dans ses émotions.
« Nous pouvons dire que notre village est appelé à disparaître, c’est fini », confie à ressortissant de la localité, décrivant plus loin, la peine des populations sur place.
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Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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