Ceci est une déclaration du comité F-SYNTER de l’Université de Dédougou. Dans les lignes qui suivent, les enseignants permanents et les membres du syndicat s’insurgent contre la gestion du président de ladite université, « encouragé par son secrétaire général ». Lisez plutôt !
Depuis la création du Centre Universitaire Polytechnique de Dédougou (CUPD), actuelle Université de Dédougou (U-DDG), les enseignants permanents ont vécu et vivent toujours malheureusement de façon aggravante d’énormes difficultés. Au nombre de ces difficultés, on peut citer :
Aucun enseignant permanent de l’Université de Dédougou n’a un bureau au sein dudit établissement ; pire les bureaux qui étaient prévus au niveau 2 du bâtiment administratif en construction sur le nouveau site de l’U-DDG ont été supprimés et le fameux bâtiment administratif deviendrait un bâtiment à niveau 1 extensible, selon les dires de monsieur le Président de l’U-DDG lors d’une rencontre avec les enseignants permanents.
Aux dernières nouvelles et selon des sources dignes de foi, le projet d’extension du bâtiment, censé résoudre la question des bureaux, aurait été abandonné. A quand donc les bureaux des enseignants de l’U-DDG ?
Le personnel enseignant de l’Université de Dédougou est méprisé, opprimé et ignoré. En effet, l’enseignant de l’U-DDG n’est pas considéré dans la gestion de la vie universitaire. En exemple, les statuts de l’Université de Dédougou ont été élaborés jusqu’à la signature sans l’implication des enseignants. En outre, les textes portant création des instituts et UFR à l’U-DDG ont été élaborés et envoyés pour signature au ministère, à l’insu des enseignants.
Monsieur le Président de l’Université de Dédougou, encouragé par le Secrétaire Général de l’U-DDG, persiste à vouloir nommer les directeurs et directeurs adjoints des instituts et UFR en lieu et place des élections prévues par les textes et ce, en dépit des multiples rencontres au cours desquelles nous avons attiré son attention sur la question.
Après ces actes que nous qualifions d’abus d’autorité, nous assistons à une volonté manifeste de monsieur le Président et son Secrétaire Général de perturber les enseignements à l’Université de Dédougou. C’est pourquoi, nous, enseignants permanents et militants du comité de la F-SYNTER de l’Université de Dédougou, condamnons avec la dernière énergie ces agissements de monsieur le Président et son Secrétaire Général qui vont à l’encontre des intérêts du personnel enseignant et qui auront des répercussions directes sur le fonctionnement de l’Université.
Au regard de ce qui précède, nous suggérons à monsieur le Président de l’Université de Dédougou :
Une gestion concertée de la vie universitaire ; Une considération des enseignants permanents ;
Une élection des directeurs et directeurs adjoints des instituts et UFR de l’Université de Dédougou.
Par ailleurs, nous tenons pour responsables le Président et son SG de toute forme de perturbation du climat à l’Université de Dédougou.
En perspectives, en cas de non amélioration de la situation actuelle, nous, enseignants militants du comité F-SYNTER de l’Université de Dédougou, serons obligés d’entreprendre toute forme de lutte dans un bref délai pour faire aboutir nos préoccupations justes et légitimes.
D’ores et déjà nous appelons l’ensemble des enseignants de l’Université de Dédougou à se tenir prêts pour d’éventuels mots d’ordre qui viendraient à être pris.
Vive le comité F-SYNTER de l’Université de Dédougou !
Le comité F-SYNTER de l’Université de Dédougou
Source: LeFaso.net
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