Le Groupe d’apprentissage du Burkina Faso (GAB) a organisé, ce mercredi 12 septembre 2018 à Ouagadougou, sa 11e session de partage d’expériences et d’opérationnalisation de sa plateforme en matière de gestion des ressources en eau. Il s’est agi, entre autres, de faire le point de la mise en œuvre des recommandations de la 10e session et de partager les expériences sur la gestion des ressources en eau au Burkina Faso.
À cet effet, il a rappelé que ce sont, entre autres, l’actualisation de la liste des différents membres, la réorganisation de cette liste en fonction de celle du ministère en charge de l’Eau et le complément des points focaux des différentes structures.
- Denise Traoré, représentante de la directin générale des ressources en eau
Outre ce point, il s’est agi de partager les expériences sur la mise en œuvre de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), des outils de sensibilisation à la délimitation des périmètres de protection dans le cas des barrages, la protection et la conservation des sols et des eaux.
Quant à la représentante de la Direction générale des ressources en eau, Denise Traoré, cette 11e session permettra de dupliquer et de pérenniser les bonnes pratiques en matière de gestion des ressources en eau au Burkina Faso. Et il est aussi important que le groupe soit autonome, parce qu’il est actuellement appuyé par WaterAid, a-t-elle souligné.
État de la mise œuvre de la GIRE
- Fatoumata Ouattara, chargée d’appui au secrétariat permanent de la GIRE
Parlant de l’état de la mise en œuvre de la GIRE, il faut dire que le Burkina Faso est à un niveau avancé, a indiqué Fatoumata Ouattara, chargée d’appui au Secrétariat permanent de la GIRE. Car, dit-elle, « au niveau du cadre institutionnel, nous sommes presque à 100%, parce que tous les cadres concernés ont été mis en place ». Et au niveau du bassin national de l’eau, précise-t-elle, des agences de l’eau et des structures de gestion ont également été mises en place. En plus de ces actions, des cadres de concertation ont été créés au niveau national et au niveau des bassins afin d’avoir une meilleure gestion des ressources en eau.
- Issaka Ouédraogo, manager de programme de WaterAid
Ce qui a donc permis, selon elle, de protéger les sources en eau au niveau des espaces de gestion et de faire l’analyse de la qualité de l’eau à tous les niveaux. Aussi, il y a eu la création des services de police de l’eau dans toutes les treize régions du pays, avec pour rôle de sensibiliser la population, etc. Mais au-delà de toutes ses actions déjà menées, Fatoumata Ouattara a montré que certains défis comme la connaissance des ressources, l’implication de la population et l’appropriation de cette gestion intégrée restent encore à relever.
Précisons que le GAB a été créé sur initiative de WaterAid et du Regional Learning Center on Water Resource Management (RLC-WRM). Il regroupe en effet les ONG et associations du secteur de l’eau, les partenaires au développement et a pour but de capitaliser et de diffuser les bonnes pratiques issues des expériences individuelles et collectives, etc.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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