Le deuxième Programme national de gestion des terroirs phase III (PNGT2-3) a organisé un atelier national de restitution et validation de l’étude sur l’impact socio-économique des revenus et de la pauvreté en milieu rural, le vendredi 20 juillet 2018 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est. Le secrétaire d’État chargé de la décentralisation, Alfred Gouba, a présidé les travaux.
Démarré en 2002 et prévu pour se clôturer en décembre 2018, le deuxième Programme national de gestion des terroirs phase III (PNGT2-3), est dans la dernière ligne droite de son action.
« Pour mesurer les progrès accomplis en milieu rural, du fait des actions conjuguées de l’ensemble des acteurs, y compris celles du PNGT2, un système de suivi et d’évaluation d’impacts a été mis en place depuis 2004 », a indiqué le secrétaire d’État chargé de la décentralisation, Alfred Gouba.
A en croire Alfred Gouba, l’objectif visé par l’atelier est de permettre aux parties prenantes d’appréhender le contenu des rapports d’études, d’apporter leur contribution pour l’amélioration des documents qui leurs sont soumis. De manière spécifique, il a fait savoir qu’il s’agit : de restituer l’étude sur les conditions de vie des ménages ruraux au Burkina Faso dans le contexte de la décentralisation ainsi que le rapport sur la dynamique des principaux indicateurs de 2004 à 2017 ; de recueillir les contributions pour la production des documents définitifs ; et enfin, de valider les deux rapports provisoires avec l’apport des participants à l’atelier.
Cette étude dont les résultats ont été présentés au cours de cet atelier, a fait appel à l’expertise du Laboratoire d’analyse quantitative appliqué au développement-Sahel (Laqad-S) de l’université Ouaga II, selon les organisateurs.
Les réalisations du PNGT2-3
Le représentant de la Banque mondiale, Elysée Ouédraogo, a indiqué que « plusieurs résultats probants ont été obtenus dans tous les secteurs d’activités des populations locales », grâce à l’engagement et l’appui des parties prenantes. Il a cité entre autres : la réalisation de 18 250 microprojets villageois, d’un montant de 30 milliards, réalisés dans 3 013 villages, pendant la phase 1 mise en œuvre de 2002 à 2007 et l’amélioration substantielle de l’accès aux services sociaux de base et du capital naturel des 302 communes rurales grâce à la réalisation depuis 2007 de 7 433 microprojets communaux et régionaux, d’un coût total d’environ 28 milliards.
Les investissements du programme représentent 68 milliards de francs CFA, de 2002 à 2016, a informé Elysée Ouédraogo.
Pour le secrétaire d’État, la mise en œuvre de cet important programme d’envergure national a permis de faire un important travail de renforcement de capacités des acteurs du domaine. « La valorisation de ces investissements par les bénéficiaires a engendrés des effets qui ont contribué à impacter les conditions et le niveau de vie des ménages en milieu rural », a-t-il signifié.
Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net
Source: LeFaso.net
Commentaires récents