A six jours de la tenue de son deuxième Congrès ordinaire, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) fait le point des préparatifs. Ce sont 5000 congressistes, attendus de l’ensemble du territoire et de tous les continents, qui réfléchiront au Palais des Sports de Ouaga 2000 sous le thème central : « UPC : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité ». Le point a été fait au cours d’une conférence de presse animée dans la matinée de lundi, 16 juillet 2018 à son siège national sis à Goughin, Ouagadougou.

Selon le président du comité national d’organisation, Adama Sosso, par ailleurs secrétaire général du parti, cette instance statutaire qui se tient chaque quatre ans, verra non seulement le renouvellement des organes dirigeants du parti, mais portera surtout et aussi la réflexion sur d’autres stratégies idoines pouvant permettre à l’UPC de parvenir au pouvoir en 2020. Les responsables du parti sont persuadés que l’accession au pouvoir de l’UPC permettra au peuple burkinabè de vivre dans la paix, la cohésion sociale, la sécurité et la prospérité.

Cette rencontre, que M. Sosso annonce déjà de « jamais vue », s’articulera autour de plusieurs sous-thèmes : « l’organisation, la structuration et l’administration du parti », « les stratégies de recrutement de relais locaux », « les stratégies de développement des partenariats et alliances », « le financement du parti ».

Selon les responsables à l’organisation, le contexte socio-politique difficile dans lequel se tient ce congrès, la « désaffection criarde » des populations face à la « politique de la mal gouvernance du régime en place » et surtout de la situation d’insécurité, imposent au parti de plancher sur des réponses à apporter à ces questions d’actualité.

« L’UPC reste déterminé à apporter au peuple burkinabè, l’alternance crédible qu’il mérite suite aux multiples et imposants sacrifices ayant abouti à l’insurrection populaire d’octobre 2014 », convainc M. Sosso pour qui d’ailleurs, l’UPC « reste et demeure » la « seule alternative crédible » pour apporter la cohésion et la réconciliation nationale.

En rappel, c’est en juin 2014 que s’est tenu le premier congrès ordinaire de ce parti, crée en 2010 avec pour manifeste : « Pour un développement mieux partagé ».

Depuis son arrivée, l’UPC, qui dit se positionner comme ‘’une opposition républicaine ferme, objective et constructive, avec une nouvelle manière de s’opposer », occupe la place de deuxième force politique du Burkina.

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Source: LeFaso.net