Ce mardi 24 avril 2018 s’est ouverte à Ouagadougou la première rencontre 2018 des acteurs de la dépense publique du ministère de la santé. Deux jours durant, ils échangeront sur l’exécution du budget programme, exercice 2018 dudit ministère.

A l’ordre du jour de cette première rencontre 2018 des acteurs de la dépense publique du ministère de la santé : l’état d’exécution du budget au 30 mars 2018, la place des directions provinciales de la santé et hôpitaux de district dans le nouvel organigramme du ministère de la santé, les régulations budgétaires, le cadre de performance 2018, ainsi que les résultats de mise en œuvre et les perspectives du volet santé du PNDES (2016-2020).


Cette rencontre est l’occasion pour ces acteurs que sont les gestionnaires et les directeurs de l’administration et des finances des EPE du ministère de la santé, de s’approprier ces concepts, de fédérer leurs expériences et aussi de promouvoir de meilleures stratégies pour une meilleure exécution du budget alloué au ministère de la santé. Un budget qui s’élève cette année à 214 milliards de F CFA et qui est, selon Nicolas Méda, ministre de la santé, insuffisant pour faire face à tous les défis que doit relever son ministère.

Ce cadre de concertation régulier, qui s’inscrit selon le ministre, dans la culture du dialogue pour une meilleure planification et une bonne exécution des ressources, a déjà fait ses preuves. Il a ainsi permis entre autres, l’opérationnalisation de 61 CSPS construits avant 2016, la construction et l’opérationnalisation de 30 CSPS, la normalisation de 17 CSPS incomplets, la poursuite de la politique de construction et d’équipement des infrastructures sanitaires, le renforcement du capital humain, le renforcement des actions de prévention et de lutte contre les maladies les plus fréquentes tels le paludisme et la dengue, etc.


Et même si ces résultats sont à saluer, le ministre invite les acteurs de la dépense publique à redoubler d’efforts dans la gestion des ressources du ministère en tenant compte des actions majeures inscrites au budget de l’Etat 2018. C’est pourquoi, il les exhorte durant ces deux de travaux, à faire « un diagnostic des goulots d’étranglement à l’exécution des crédits et à y trouver des solutions adéquates, de concert avec l’ensemble des acteurs du circuit de la dépense. »

Justine Bonkoungou

Lefaso.net

Source: LeFaso.net