Le président de la commission de la défense et de la sécurité (CODES) de l’Assemblée nationale, M. Halidou Sanfo a procédé, ce mardi 27 mars 2018 à Ouagadougou, à l’ouverture officielle de l’atelier de validation des résultats de l’étude analytique de la législation en matière de sécurité au Burkina Faso. Organisé par la CODES en partenariat avec le National democratic Institute (NDI), l’atelier vise à renforcer le contrôle et la surveillance démocratique du secteur de la sécurité au Burkina Faso, Mali et Niger.
Les 27 et 28 mars 2018 à Ouagadougou, se tient un atelier de validation des résultats de l’étude analytique de la législation en matière de sécurité au Burkina Faso. C’est un atelier qui, en effet, permettra de renforcer les capacités des députés sur le rôle et la responsabilité du parlement dans le suivi et le contrôle parlementaire du secteur de la sécurité. Outre cet axe, il sera également question de la restitution de l’analyse des textes législatifs et règlementaires régissant le secteur de la sécurité au Burkina Faso.
A cette occasion, le président de la commission de la défense et de la sécurité (CODES), M. Halidou Sanfo a rappelé que le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme sous-régional pour la stabilité et la paix au sahel visant le renforcement du contrôle et de la surveillance démocratique du secteur de la sécurité au Burkina Faso, Mali et Niger. Il a en outre indiqué que face aux défis sécuritaires communs, il était impératif de fédérer les actions afin de lutter contre la menace sécuritaire au Burkina Faso. C’est donc dans ce contexte qu’un forum multi-acteurs organisé à Ouagadougou par le NDI a permis de réunir des parlementaires, des représentants de la société civile et de l’exécutif de ces trois pays autour de la problématique sécuritaire. Et parmi les recommandations issues de cette rencontre, figure la nécessité de procéder à une recherche et à une compilation des textes législatifs et règlementaires régissant le secteur de la sécurité dans chaque pays, a-t-il souligné.
- Le présidium de l’atelier de validation de la CODES
Mme Aminata Faye/Kassé, directrice résidente du National democratic Institute (NDI) a encouragé la réflexion sur les actions à entreprendre par la CODES dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues de l’analyse. Et de noter qu’« Au-delà du renforcement des capacités des acteurs sur la réforme et la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité, ce programme a aussi permis de créer une interaction entre les acteurs concernés dans leurs efforts respectifs pour assurer aux populations une sécurité garantie ». Cependant, en raison des formes d’expressions transnationales de ces menaces, elles nécessitent des réponses globales conséquentes et des synergies entre les acteurs au niveau pays, sous-régional, continental, voire mondial. Tout en félicitant les membres de la CODES, elle les a invités « à mettre à profit ces deux jours pour valider le rapport d’analyse et réfléchir à des actions prioritaires à mener en tant que législateurs, pour une uniformisation des textes en matière sécuritaire et la prise en compte des nouveaux défis sécuritaires dans la législation ».
Résultats attendus
- M. Lucien Ouédraogo, représentant de l’ambassade du Danemark
Pour le député Sanfo, les résultats qui seront engrangés à l’issue de ces travaux, contribueront à la prise de conscience et à la mobilisation des acteurs autour des questions de sécurité. Il faut noter que ces travaux sont financés par l’ambassade de la république du Danemark et de la Norvège. Et à cet effet, le représentant de l’ambassade du Danemark, M. Lucien Ouédraogo a rassuré du soutien du royaume de Danemark pour peu qu’il y ait des résultats. Car, selon lui, seuls les résultats pourront aider à lutter contre les menaces sécuritaires.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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