La coordination des délégués généraux (CDG) de la ville de Bobo-Dioulasso a tenu le vendredi 19 janvier 2018, un point de presse dans ladite ville, afin de donner leur position par rapport aux actes posés par leurs camarades à Koudougou et à Boussé. Par ailleurs, la coordination a souhaité prompt rétablissement à tous les blessés occasionnés par ces manifestations.

La coordination des délégués généraux (CDG) est une organisation scolaire qui a pour vocation d’offrir de meilleures conditions d’étude à ses camarades élèves et pour le maintien de la discipline au sein des établissements. Cependant, face à la crise qui secoue le monde éducatif au Burkina Faso, les membres de la coordination ont affirmé leur inquiétude ce vendredi 19 janvier au cours d’une conférence de presse. C’est pourquoi, elle souhaite que les accords déjà trouvés entre le gouvernement et le monde syndical puissent être matérialisés pour une sortie effective de cette crise au profit de la nation toute entière.

C’est avec amertume et consternation que la coordination dit avoir appris la réaction de leurs camarades élèves de Koudougou en mettant le drapeau en berne et en brûlant des pneus sur la voie publique. « Nous désapprouvons de tels comportements et estimons qu’aucune revendication, aussi noble soit-elle, ne doit nous pousser à de tels agissements », a laissé entendre le secrétaire général de la coordination, Mohamed KINDO, par ailleurs délégué général du collège Privé Archange Saint Michel.

Ce dernier estime que les luttes et revendications des citoyens doivent rester toujours dans le cadre républicain et respectueux des lois. « Des actes d’incivisme et de vandalisme auxquels nous avons assisté sont de nature à éclabousser la communauté scolaire qui dans sa majorité n’y adhère pas. Ces actes nous rappellent ceux de la crise de « Logobou » dans la région du Centre-Est précisément dans le CEG de Nagaré, marquée par des actes d’agressions sur des enseignants et d’incendie de domicile, de même que des actes d’incivisme caractérisés par le saccage d’un symbole de la nation (le drapeau national) perpétrés par les élèves dudit CEG dans la journée du jeudi 14 avril 2016 », a-t-il confié.


La coordination par la voix de son secrétaire général, condamne avec la dernière énergie ces « actes inciviques et vandales » qui selon elle, n’honorent pas les élèves burkinabè. Par ailleurs, la CDG, estime que les casses, les actes vandales encore moins la mise en berne du drapeau ne sauraient être la solution à leurs revendications. Elle interpelle ainsi donc, ses camarades élèves à se démarquer de tels comportements.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini

Lefaso.net

Source: LeFaso.net