« Gouvernance, démocratie et affaires ». C’est autour de ce thème que se tient à Ouagadougou, les 16 et 17 janvier 2018, une conférence internationale d’hommes d’affaires burkinabè et américains. Cette initiative, suscitée par le président Roch Kaboré, est co-organisée par le gouvernement burkinabè à travers le ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, la chambre de commerce américaine et une organisation de la société civile américaine. L’information a été donnée dans la matinée de ce lundi, 15 janvier 2018 à Ouagadougou par le parton de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry.

Selon le ministre Alpha Barry, cette rencontre internationale vise à renforcer les entreprises pour soutenir la démocratie et la gouvernance, surtout en Afrique. Cette rencontre est un bon point pour la diplomatie burkinabè et renforce les relations entre les USA et le Burkina, estime le ministre Alpha Barry, précisant que c’est en septembre 2017 (à la faveur de la journée économique, culturelle et touristique du Burkina aux Etats-Unis, 22 et 23 septembre 2017, dénommée « Burkina day ») que le président du Faso a émis l’idée de cette initiative.

350 participants prendront part à ce colloque (une centaine d’hommes d’affaires burkinabè, opposition et majorité politiques, syndicats, présidents d’Assemblée nationale et députés venus d’Afrique de l’Ouest, d’anciennes personnalités, des Chefs d’Etat, des leaders d’organisations de la société civile, etc.). La conférence va se terminer par une déclaration dite « Déclaration de Ouagadougou », une sorte d’engagements des participants sur les questions de gouvernance, d‘affaires, de politique, de sécurité, etc.


Cinq thèmes seront développés (via des panels) par des experts burkinabè, africains et américains : « Gouvernance collective en Afrique : éthique, sécurité et inclusion économique et politique », « Plaidoyer politique et mise en œuvre pour une gouvernance collaborative », « Réaliser le développement durable et la croissance grâce à une croissance éthique », « Edification de sociétés résilientes pour faire face aux menaces sécuritaires » et « Adopter les technologies pour renforcer l’inclusion politique et économique des citoyens ».

L’ancienne ministre des Affaires étrangères de la Sierra-Leone, Zainab Hawa Bangura, a, au nom des co-organisateurs, salué cette initiative du Burkina. De son analyse, dans le processus de développement d’un pays, le gouvernement seul ne peut tout faire ; l’apport du secteur privé et de la société civile s’avère en cela important. Ce genre d’initiative met donc, poursuit-elle, en exergue le rôle du secteur privé comme partenaire du gouvernement. C’est pourquoi elle a salué le leadership du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui s’incarne également par ce rendez-vous international.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net