L’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) a effectué, le jeudi 19 octobre 2017, sa rentrée académique 2017-2018. Pour l’occasion, c’est le nouveau directeur général de l’école, Mady Koanda, qui a accueilli les étudiants en ce début d’année. Il leur a parlé des ambitions de l’institution et les a invités à rechercher l’excellence dans les études.
L’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement revient de très loin. Après deux années consécutives de crise, l’institut veut laver son image et rassurer les parents qu’il reste le meilleur dans la formation des ingénieurs en eau et environnement dans la sous-région.
Pour marquer cela, le directeur général de l’école, Mady Koanda, qui effectuait aussi sa rentrée académique parce que nouvellement nommé à ce poste, s’est personnellement entretenu avec les étudiants. « Nous voulons leur rappeler que 2iE continue sur la lancée de sa quête de l’excellence, son positionnement sur l’échiquier international en tant qu’alternative crédible d’institution de formation d’ingénieurs », a-t-il indiqué.
Une place renforcée
Avec le développement des villes africaines, la place de l’ingénieur devient incontestable dans la société. Et aussi celle des écoles qui les forment. « Le continent aura besoin d’ingénieurs dans les domaines de l’eau, de l’énergie, de l’environnement pendant encore plusieurs dizaines d’années. Il suffit que vous observiez autour de vous l’urbanisation galopante de nos villes. Cette urbanisation crée des besoins importants. La satisfaction de ces besoins devient plus difficile surtout avec le respect de l’environnement qui s’impose. Véritablement, la place de 2IE ne fait que renforcer et nous pensons que nous allons convaincre les uns et les autres que leur place est de venir ici pour relever le défi des années qui viennent », s’est convaincu le directeur général.
2iE se porte très bien
L’actualité de ces deux dernières années de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement n’est pas heureuse. Des crises à répétition ayant entrainé le départ de Paul Giniès et de Hama Maïga. Une période de turbulence qui avait porté un coup dur à l’image de l’école et réussi à mettre à mal la confiance des parents d’élèves. Mais Mady Koanda rassure : « Rien, en ce concerne les fondamentaux de l’école, n’a été touché. Il s’agit notamment d’avoir des enseignants, des infrastructures, des éléments de formation des étudiants. Nos enseignants, nos partenaires académiques sont là. Nous avons des laboratoires qui fonctionnent, des thèmes de thèse pertinents, qui sont financés. Tout cela n’a pas été impacté par la crise ».
Mieux, sa nomination à la tête de l’institution vise à trouver une solution définitive à la crise. « Mon arrivée est une forme de réponse à la crise. En venant là, il s’agit de créer les conditions d’un climat social beaucoup plus apaisé et d’efforts à fournir pour rétablir l’équilibre financier mais sans doute créer un avenir financier beaucoup plus serein », a-t-il signifié. Pour réussir sa mission, il se dit déjà convaincu de pouvoir compter sur le personnel de l’école qui a affirmé sa détermination à travailler à un meilleur rayonnement de 2iE. « Nous regardons tous aujourd’hui dans la même direction. Il nous reste à résoudre les problèmes inhérents à toute organisation. C’est-à-dire comment faire pour que le maximum d’étudiants vienne puisque nous n’avons de revenu que les étudiants », a ajouté le directeur général.
Des innovations pour une meilleure formation
En plus de la formation des étudiants, 2iE se soucie également de leur insertion professionnelle. Ainsi des installations d’énergie solaire sont déjà en expérimentation sur le site de l’école de à Kamboinsin. Des stations de traitement des eaux usées, peu couteuses et efficaces sont également en études à 2iE.
Pour faciliter l’insertion professionnelle des étudiants, l’école a encouragé la création de réseaux entre les apprenants. Ce qui, de l’avis de Mady Koanda, va leur permettre de garder le contact et de se faire appel pour des travaux même dans la vie professionnelle. La cerise sur le gâteau est la formation en entreprenant qui sera également offerte aux étudiants. « Cela va permettre aux étudiants une fois dans la vie active de savoir gérer les hommes et le matériel. Ils seront ainsi performants dans leurs emplois », a-t-il conclu.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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